Amours dans le feuilleton

L'amour, sous toutes ses formes, est un thème très présent dans les feuilletons au XIXe siècle.

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L'amour partagé

Les cas d’amour véritablement partagé et sans orage sont rares dans les romans. Dans la plupart des cas, l’amour payé de retour se rencontre hors mariage (ou avant celui-ci) :

Par ailleurs, l’amour partagé peut s’entendre dans des formes plus originales, créant de la jalousie ou compliquant l’intrigue :

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Désir et passion

Le désir et la passion sont des éléments fondamentaux des romans-feuilletons. L’amour prend souvent des formes extrêmes, allant jusqu’à la passion (parfois heureuse mais souvent dévorante, voire destructrice) :

Par ailleurs, certains textes décrivent des sentiments passionnés qui ne sont pas à proprement parler de l’amour :

On rencontre également dans de très nombreux romans des désirs forts. Certains sont des désirs masculins à sens unique :

Dans d'autres cas il s'agit de descriptions du désir féminin. Il est souvent non payé de retour ou frappé du sceau de l’imaginaire :

Enfin, le désir assouvi ou non est parfois partagé (bien que souvent orageux) :

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Le mariage

Le mariage dans les romans du XIXe siècle est un sujet central et complexe. Dans certains cas, il est réellement associé à l’amour et le plus souvent dans ce cas au bonheur :

Néanmoins, souvent, le mariage n’est en réalité que le prélude à l’adultère :

Dans d’autres cas encore il s’agit de mariages malheureux et décevants :

Enfin, de nombreux textes mettent au jour les aspects sociaux et presque politiques du mariage, insistant sur le fait qu’il s’agit au fond d’un contrat :

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L’amour est, au dix-neuvième siècle comme aujourd’hui, un thème majeur en littérature. On le retrouve dans de très nombreux romans, dont l’intrigue repose sur des accords ou désaccords amoureux, des désirs partagés ou dédaignés. C’est le cas par exemple dans Marcelle Rabe de Théodore de Banville

Néanmoins, l’amour n’est pas toujours un thème central : certains romans particulièrement populaires en feuilleton, comme c’est le cas par exemple du cape et d’épée popularisé par Paul Féval, laissent la question de l’amour en arrière-plan et n’en font pas le cœur de l’intrigue.

Pourtant, une question brûlante habite presque tous les romans : celle du mariage. D’amour ou non, il est un élément social fondamental au dix-neuvième siècle, mais représente également la cristallisation de nombreux espoirs et désespoirs amoureux dans les romans. Une vie de Maupassant en est un exemple saisissant. Le mariage est avant tout un désir, et une préoccupation centrale surtout chez les personnages féminins ; mais même d’amour, le lien du mariage survit au sentiment amoureux et pèse souvent sur la vie des personnages. 

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