Sa Majesté l'argent en feuilleton

Sa Majesté l’argent est un roman de Xavier de Montépin publié en 1884 dans la presse.

Ce roman de Xavier de Montépin a une histoire éditoriale spécifique. La publication est d'abord publié dans le quotidien Le Réveil, puis est repris en troisième page du feuilleton de L’Écho de Paris entre le 25 juin 1884 et le 18 octobre 1884. Il faut donc, en théorie, les deux titres pour pouvoir lire le roman dans sa totalité. Il paraît ensuite en volume.

- Début de la publication dans L’Écho de Paris le 25 juin 1884.
- Fin de la publication le 18 octobre 1884.

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Quelques pistes de lecture : "Argent" et "Amour"

•    Argent – La spéculation

La spéculation, sous toutes ses formes, est présente dans le roman. C’est surtout dans la première partie, publiée dans Le Réveil, que les réflexions poussées sur l’argent et sa puissance se rencontrent. Dans le reste de roman, l’argent est un fil conducteur de la motivation d’une partie des personnages.

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Sa Majesté l’argent est un roman qui tourne autour des intérêts financiers, bien sûr, mais il est en réalité plus large dans ses thématiques. En effet, si une partie des personnages est guidée par l’appât du gain, d’autres sont véritablement sincères dans leurs affections. Le roman a pour héroïnes les trois filles de Jules Leroux, d’abord millionnaire puis ruiné. Réfugié à la campagne, pour vivre avec l’argent qu’il lui reste, il est accompagné de Lazarine et Renée, les deux aînées, toutes deux élégantes, d’une grande beauté et désirant la fortune et le luxe avant tout. Quant à la dernière, Jeanne, elle est belle mais fait preuve, à l’inverse de ses sœurs, d’un absolu désintéressement. C’est autour du mariage des jeunes femmes et des possibilités d’un accès à la fortune que tourne le roman : dès le départ, Lazarine attire l’œil d’un millionnaire âgé, qui décide de l’épouser. La voilà marquise, faisant l’intense jalousie de Renée. Ce premier pas dans un monde de richesse est néanmoins une porte ouverte pour les deux sœurs encore jeunes filles.

Le roman paraît dans les années 1880.

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