Franz Schubert (1797-1828)

Cette sélection rassemble tous les manuscrits musicaux autographes de Schubert présents dans Gallica.

La collection compte notamment 25 lieder, genre de prédilection du compositeur viennois, composés surtout entre 1815 et 1817 dans sa grande période de fécondité artistique.

Parmi les œuvres de musique de chambre, la Sonate Arpeggione  (MS-304) fut composée en 1824 pour l’arpeggione, instrument proche d’une viole de gambe qui fut un temps en vogue au XIXe siècle.

Enfin, mentionnons quatre ouvertures, dans leur partition d’orchestre, notamment l’ouverture « zur Zauberharpe », qui servit d’ouverture pour la musique de scène Rosamunde (MS-298) et la réduction pour piano de l’opéra Fierabras (MS-302).

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De la production abondante de Franz Schubert (1797-1828), la BnF conserve une quarantaine de manuscrits autographes, dont la quasi-totalité provient de la collection de Charles Malherbe, tout comme la majorité des manuscrits musicaux d’origine allemande. Le musicologue et bibliothécaire de l’Opéra de Paris légua en effet sa collection à la bibliothèque du Conservatoire, dont le fonds patrimonial fut transféré en 1964 à la Bibliothèque nationale.

Aux côtés de la célèbre « Sonate Arpeggione », la collection rassemble des œuvres d’importances diverses et pour des formations variées, composées entre 1813 et 1828. Il s’agit surtout de manuscrits recopiés à l’encre par le compositeur, peut-être pour des amis ou avant une exécution, sur un papier de format oblong (à l’italienne). Certains sont accompagnés d’un feuillet ou d’une chemise portant le titre et une authentification de la main du musicologue spécialiste de Schubert Eusebius Mandyczewski (1857-1929).  

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