Éditeurs littéraires du XIXe siècle : Pierre-François Ladvocat

Pierre-François Ladvocat (1791-1854), avant d'être breveté libraire en 1821, exerce dans le cabinet littéraire de son épouse. Éditeur de nouveaux talents, il publie les romantiques. Mécène, son train de vie le conduit à la faillite. Sous la plume de Balzac, il devient Dauriat

Une femme avec un chien
Une femme avec un chien
Éditeur des romantiques

Edmond Werdet (1793-1870), libraire-éditeur, a présenté Ladvocat comme "l'homme de librairie moderne", un précurseur pour son époque dans le commerce des livres, un "infatigable" dénicheur de talents littéraires, auprès desquels il joue le rôle de mécène. Réputé pour la qualité de son catalogue, il est l'un des grands éditeurs des romantiques. 

Souscripition
Souscripition
Éditeur de chefs d'œuvre étrangers

Edmond Werdet, attire l'attention sur les "excellentes traductions" que Ladvocat publie, en particulier les oeuvres de Shakespeare (par François Guizot) et celles de Schiller ou de Byron, ainsi que des pièces de théâtre étrangères, en "25 volumes", dont les chefs d'oeuvre portugais.  

Adresse de Ladvocat
Adresse de Ladvocat
Éditeur d'essais

Pierre-François Ladvocat a enfin publié nombre d'essais politiques et d'Histoire, dont voici un aperçu : 

- Sophie Durand (1772-1850), Mémoires sur Napoléon, l'impératrice Marie-Louise et la cour des Tuileries (1828). 

- Alexandre Goujon (1770?-1823), Fastes civils de la France : 3 volumes (1821-1823). 

- François Guizot (1787-1874), Des conspirations et de la justice politique (1821).