Le Paris d'Honoré de Balzac

Gallica vous emmène à la découverte du Paris d'Honoré de Balzac travers ses romans et nouvelles des Scènes de la vie parisienne.

Neuvième volume. Scènes de la vie parisienne tome I

Première partie de l’Histoire des treize, Ferragus, chef des Dévorants, est un roman publié dans La Revue de Paris en 1833 puis en volume dans les Scènes de la vie parisienne éditées chez Madame Charles-Béchet (1834-1837). Dans l’édition Furne (1842-1848) de la Comédie humaine, Balzac place ce roman dans le neuvième tome dans la série Scènes de la vie parisienne des Études de mœurs.

Neuvième volume. Scènes de la vie parisienne tome I

Les deux premiers chapitre de La Duchesse de Langeais, deuxième partie de l’Histoire des treize, sont publiés sous le titre Ne touchez pas à la hache dans l’Echo de la Jeune France (avril-mais 1833). L’édition au sein des Scènes de la vie parisienne chez Madame Charles Beuchet est sous le même titre. La première édition intégrale du roman sous son titre définitif est à la suite de Ferragus dans les Scènes de la vie parisienne chez Charpentier en 1840.

Neuvième volume. Scènes de la vie parisienne tome I

Initialement intitulée La Femme aux yeux rouges, La Fille aux yeux d’or clôt l’Histoire des Treize. Ce court récit composé de trois chapitres est rédigé en deux temps (mars 1834-avril 1835) et publié en deux fois et ce directement en volume. Le premier chapitre « Physionomies parisiennes » est présent au quatrième volume des Scènes de la vie parisienne chez Madame Charles Beuchet (1834).

Neuvième volume. Scènes de la vie parisienne tome I

Publié en quatre livraisons dans La Revue de Paris  (décembre 1834-février 1835), Le Père Goriot est publié en livre avec préface en 1835 chez Werdet. Une seconde édition la même année présente une Préface inédite. En 1839, l’édition chez Charpentier divisée en parties ne présente aucune des préfaces. Une version revue et corrigée du Père Goriot est intégrée en 1843 à la Comédie humaine dans l’édition Furne.

Dixième volume. Scènes de la vie parisienne tome II

La première version du Colonel Chabert est publiée dans L'Artiste en 1832 sous le titre La Transaction. Suivront une publication dans le recueil collectif Salmigondis sous le titre Le Comte Chabert (1832), son intégration dans une version fortement remaniée dans les Scènes de la vie parisienne éditées chez Madame Charles-Béchet (1834-1837) sous le titre La Comtesse a deux maris puis une réédition chez Charpentier toujours sous le titre La Comtesse a deux maris en 1839.

Dixième volume. Scènes de la vie parisienne tome II

Publié dans la Chronique de Paris (mars 1836), Facino Cane est une courte nouvelle publiée en volume au sein des Etudes philosophiques chez Delloy et Lecou en 1837. Il intègre ensuite en 1843 les Mystères de province, ouvrage collectif édité par Souverain, sous le titre le Père Canet. Facino Cane intègre les Scènes de la vie parisienne dans l’édition Furne (1844). On trouve aussi ce texte présent dans l’édition illustrée de la Comédie humaine chez Marescq et Cie (1851-1853).

Dixième volume. Scènes de la vie parisienne tome II

Nouvelle parue dans La Chronique de Paris en 1836, puis en volume dans les Études philosophiques éditées chez Delloy et Lecou (1837), La Messe de l'athée est présente au tome X des Scènes de la vie parisienne de l’édition Furne (1844). Une édition illustrée est publiée chez Marescq et Cie (1851-1853).

Dixième volume. Scènes de la vie parisienne tome II

Nouvelle publiée en feuilleton en 1830 dans La Revue de Paris, Sarrasine est éditée en volume chez Gosselin en 1831 dans Romans et Contes philosophiques. L’intégration dans les Scènes de la vie parisienne a lieu en 1835. La nouvelle est présente dans cette même partie de la Comédie humaine de l'édition Furne, et on la retrouve dans l’édition illustrée de Marescq et Cie (1851-1853).

Dixième volume. Scènes de la vie parisienne tome II

L’Interdiction est publié en feuilleton dans la Chronique de Paris en 1836. Une publication en volume de ce roman a lieu la même année au sein des Etudes philosophiques chez Werdet. Une édition revue et corrigée est publiée en 1839 chez Charpentier dans les Scènes de la vie parisienne.

Dixième volume. Scènes de la vie parisienne tome II

Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau est un roman publié chez Boulé en 1837 qui intègre les Scènes de la vie parisienne dans l’édition Furne.

Onzième volume. Scènes de la vie parisienne t. XI (sic, pour tome III)

Après avoir été publiée en feuilleton dans La Presse (octobre-novembre 1837), La Maison Nucingen parait avec La Femme supérieure (cf. Les Employés) et La Torpille (cf. Splendeurs et Misères des courtisanes) chez Werdet en 1838. Cette nouvelle est présente dans les Scènes de la vie parisienne à partir de l’édition Furne (1842-1848). Il existe une édition illustrée chez Marescq et Cie (1851-1853).

Onzième volume. Scènes de la vie parisienne t. XI (sic, pour tome III)

En décembre 1839, Pierre Grassou est publié dans Babel, un recueil de la Société des Gens de Lettres. Ce roman sera édité en 1840 chez Souverain avec Pierrette et intègrera les Scènes de la vie parisienne dans l’édition Furne (1842-1848). Il existe une édition illustrée chez Marescq et Cie (1851-1853).

Onzième volume. Scènes de la vie parisienne t. XI (sic, pour tome III)

Les Secrets de la princesse de Cadignan est publié sous le titre Une Princesse parisienne dans La Presse en août 1839. Suit en 1840, une édition collective Le Foyer de l’Opéra, mœurs fashionables chez Souverain. Présent dans les Scènes de la vie Parisienne dans l’édition Furne (1842-1848), Il existe une édition illustrée de cette nouvelle chez Marescq et Cie (1851-1853).

Onzième volume. Scènes de la vie parisienne t. XI (sic, pour tome III)

Les Employés est édité sous le titre La Femme supérieure dans La Presse en 1837, puis en volume chez Werdet en 1838. L’acquisition de son titre définitif a lieu avec son entrée dans la Comédie humaine (édition Furne). Il existe une édition illustrée chez Marescq et Cie (1851-1853)

Splendeurs et misères des courtisanes est un roman en quatre parties ayant fait l’objet de nombreux remaniements. Balzac travailla près de 10 années sur ce roman à la genèse complexe.

Onzième volume. Scènes de la vie parisienne t. XI (sic, pour tome III)

Les deux premières sont regroupées au sein d’un récit La Torpille qui un temps devait s’intituler Par-dessus le pont des Arts.

Splendeurs et misères des courtisanes (4e partie)

La quatrième partie de Splendeurs et Misères des courtisanes parait en 1847 en feuilleton dans La Presse puis en volume chez Chlendowski. La Dernière incarnation de Vautrin est intégrée dans la version définitive de Splendeurs et misères des courtisanes dans le Tome XVIII de la Comédie humaine, édition posthume publiée chez Houssiaux en 1855.

Douzième volume. Scènes de la vie parisienne et Scènes de la vie politique tome XII (sic, erreur pour t. IV)

Un Prince de la Bohème est une nouvelle qui a été publiée en feuilleton sous le titre Les Fantaisies de Claudine dans La Revue parisienne en 1840. Sa première publication en volume est à la suite du roman Honorine chez Potter en 1844 et ce sous son titre définitif.

Douzième volume. Scènes de la vie parisienne et Scènes de la vie politique tome XII (sic, erreur pour t. IV)

Cette nouvelle a été vendue par Balzac à Hetzel pour qu’elle paraisse en 1844 dans Le Diable à Paris sous le titre Les Roueries d’un créancier. C’est sous ce titre qu’elle parut en feuilleton dans Le Siècle en 1845.

Douzième volume. Scènes de la vie parisienne et Scènes de la vie politique tome XII (sic, erreur pour t. IV)

Gaudissart II est une courte nouvelle publiée en 1844 dans La Presse sous le titre Un Gaudissart de la rue Richelieu et dans le recueil collectif Le Diable à Paris et est intégrée dans les Scènes de la vie parisienne chez Furne en 1846.

Douzième volume. Scènes de la vie parisienne et Scènes de la vie politique tome XII (sic, erreur pour t. IV)

Roman qui parait en feuilleton du 14 au 24 avril 1846 dans Le Courrier français, Les Comédiens sans le savoir est édité en volume la même année dans les Scènes de la vie parisienne de l’édition Furne. En 1847, Roux et Castanet le rééditeront sous le titre Le Provincial à Paris.

Dix-septième volume publié par Furne et Cie en 1848 puis Houssiaux en 1855

La Cousine Bette est le premier roman d’un diptyque intitulé Les Parents pauvres. Sa première publication en feuilleton dans Le Constitutionnel (octobre-décembre 1846) est suivie d'une édition en volumes chez Chlendowski en 1847-1848 avec le Cousin Pons. Ce roman intègre les Scènes de la vie parisienne dans le volume 17 de la Comédie humaine chez Furne et Cie en 1848.

Dix-septième volume publié par Furne et Cie en 1848 puis Houssiaux en 1855

Second volet des Parents pauvres, Le Cousin Pons est le dernier roman achevé et publié par Balzac. Après sa parution en feuilleton dans Le Constitutionnel (mars-mai 1847), il est publié en volumes chez Chlendowski avec La Cousine Bette sous le titre générique Les Parents pauvres en 1847-1848.  

Douzième volume. Scènes de la vie parisienne et Scènes de la vie politique tome XII (sic, erreur pour t. IV)

Initialement prévu sous le titre Les Frères de la Consolation dans le plan de la Comédie humaine, ce roman est publié en deux parties distinctes.

Les Petits Bourgeois est un roman inachevé annoncé comme le 66e numéro du Catalogue complet au sein des Scènes de la vie parisienne. Terminé par Charles Rabou, il a été publié en feuilleton dans Le Pays en 1854 puis en volume à Bruxelles en 1855 chez Kiessling et à Paris chez Potter en 1856.

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Paris tient une place importante dans l'intégralité de la Comédie humaine, néanmoins nous limitons ici cet ensemble aux Scènes de la vie parisienne telles qu'elles ont été publiées chez Furne (1842-1848) puis Houssiaux (1853-1855). Nous faisons aussi référence au plan de la Comédie humaine conçu par Balzac en 1845, Catalogue complet, qui fut publié dans L'Epoque du 22 mai 1846 puis par Amédée Achard le 25 août 1850 dans l'Assemblée nationale.

Les liens renvoient vers les éditions Furne mais dans le corps de texte, nous évoquons les éditions successives du vivant de Balzac et quelques autres posthumes, dont l'édition "définitive" chez Lévy (1869-1879) ainsi que des adaptations au théâtre et au cinéma.

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