Société

Cette docu-fiction de 1978 reconstitue le quotidien d'un chômeur dans les années 70 sur une chanson très vintage de la même époque.

Christian était employé dans une entreprise de machine-outil en région parisienne, comme ajusteur-monteur, et a été licencié, ainsi que 500 personnes en juin 1977. Pour ceux qui ont perdu leur emploi, ce film évoque les problèmes qu'ils ont pu rencontrer. Pour le grand public, il montre ce qu'est la vie réelle d'un chômeur (source : Média-Scérén).

Ce film court tourné par Régis Deruelle et Michèle Cohen en 1976 était destiné à la formation continue, il repose sur une expérience menée dans une entreprise où les ouvriers participent à l'organisation de leur travail.

Retraçant une expérience d'amélioration des conditions de travail par l'instauration d'équipes semi autonomes dans une usine de moteurs électriques à Angoulême, ce film  de reportages donne la parole à la direction qui a pris l'initiative de la réforme, et aux ouvriers qui la vivent (source : Média-Scérén).

Ce film de la collection "Monde actuel" réalisé par Serge Lemkine et Janine Mira en 1975 rend compte du quotidien des ouvriers en usine digne des "temps modernes" de Chaplin. Faisant allusion au remplacement des ouvriers par des machines, il donne un avant-goût de la robotisation des usines qui s'est opérée dans les années suivantes.

Il a été tourné dans un établissement du groupe Pechiney-Ugine – Kuhlmann, fabriquant des tubes en aluminium et en plomb. Les informations apportées par le directeur et une équipe d'ouvriers permettent de faire une approche de la problématique du prix de revient d'un produit à partir de la combinaison des 3 facteurs de production : matières premières, main-d'œuvre, et machines (source : Média-Scérén)

Ce magazine RTS de la formation continue est la reconstitution d'une enquête pour l'Education nationale menée par une délégation académique  de Lyon sur les besoins en formation des travailleurs étrangers.

Nous suivons l'enquête du point de vue de Françoise Bernillon-Devinant, responsable de la délégation, qui nous mène dans les différents lieux où elle s'entretient avec les travailleurs étrangers. Les interviews sont les seuls éléments non fictionnés. (source : Media-Scérén)

Produit par l'OFRATEME (Office français des techniques modernes d'éducation), ce film prend le prétexte de la réalisation du Centre Georges Pompidou pour nous emmener dans les coulisses du financement des dépenses publiques. Basé sur l'interview de M. Gully, sous-directeur du budget au ministère des Finances,  il présente les dépenses et recettes de l'état, ainsi que le fonctionnement de la Cour des comptes.

Réalisé en 1975 ce document fait partie d'une collection intitulée "A la découverte de l'économie" qui comprend 21 épisodes réalisés de 1973 à 1975, dont vous pouvez voir un échantillon dans Gallica.

A l'appui de courtes interviews de salariés des régions lyonnaise et parisienne (Conflans Sainte-Honorine), ainsi que celle de Pierre Sarger, architecte-urbaniste d'Ivry, qui évoque sa transformation en cité dortoir, cette émission aborde la question épineuse des transports en commun pour les travailleurs éloignés de leur lieu de travail. (source : Media-Scérén).

Le film comporte de beaux plans de circulation urbaine, qui prend d'autant plus de valeur aujourd'hui que tous les véhicules à l'image ont presque disparu du paysage urbain.

Interdit à sa sortie en 1970, ce film de Guy Prébois était censé initier une série d'émissions sur la sexualité. Le générique annonce les 5 épisodes qui devaient suivre cette première émission.

 Réunis sur un plateau, une dizaine d'adolescents de 15 à 17 ans sont invités à poser des questions à une éducatrice spécialisée, à débattre entre eux de la sexualité. Les questions sont hésitantes et entrecoupées de fous rires. Une petite fiction et des images fixes de publicité illustrent le débat (source : Média Scérén)

Troisième volet d’une série intitulée "La femme dans la société occidentale", ce film de 1967 retrace l’histoire de la lutte des femmes pour l’égalité civique. À travers l’évocation des grandes figures militantes, la réalisatrice Jacqueline Margueritte remet en perspective les droits de vote dans les différents pays européens. Elle met notamment l’accent sur la situation en France dans les différentes sphères professionnelles, syndicales et politiques.

Vous trouverez ici les autres épisodes de cette série.

A la question "comment vit-on à Paris" et "que pensez-vous de Paris", le réalisateur de ce film dresse un portrait en mosaïque de différents profils de la population française en 1961. Le commentaire très poétique nous emmène dans différents quartiers emblématiques de la capitale, les Halles, les usines de Boulogne-Billancourt, les moyens de transports parisiens, les cafés, les usines proches de Paris ainsi qu'à la Bourse ou à l'AFP.

Dans ce film de Serge Lemkine daté de 1961, le journaliste interroge Mr Séguy, de l'Institut des sciences nucléaires de Saclay sur les diverses applications du nucléaire et les multiples précautions prises dans son emploi. Sans doute destiné à rassurer la population sur la mise en place de centrales nucléaires dans les années 60, cette émission est accompagnée d'un reportage au centre atomique de Saclay sur les applications médicales du nucléaire.

 L'auteur n'élude cependant pas les applications militaires du nucléaire avec le lancement le 6 août 945 d'une bombe nucléaire sur Hiroshima mais il se clôture cependant avec une note optimiste comparant l'industrie atomique au feu que les hommes ont bien fini par "maitriser".
 

Premier film du CNDP, ce document réalisé par Georges Folgoas et coproduit avec la Banque Nationale de commerce et d'industrie, fait la promotion du chèque pour l'économie française.

Délicieusement daté, il permet de revoir des objets disparus tels que le mécanographe, les pneumatiques, les avions et camionnettes postales.

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La télévision scolaire n’était pas seulement destinée aux élèves. Dès le début elle a élaboré des émissions plus généralistes en direction du grand public. Jusqu’en 1963 un créneau du temps d’antenne était ainsi réservé à des coproductions avec des ministères ou des établissements publics. Des films tels que "Le chèque, son emploi, son circuit" ou la série "Atome, notre ami", montrent bien que certains films étaient porteurs d'un message sur les évolutions de la société française.

A partir de 1963 où la télévision scolaire se dote de moyens de production propres, elle continue, en dehors des films sur l'enseignement des disciplines, à aborder la société dans toutes ses dimensions. L'emploi, le logement, l'économie, les transports ou l’immigration, sont ainsi des thèmes qui reviennent dans de nombreux films destinés à la formation continue ou au grand public.