Hôpital Trousseau

Retrouvez ici une sélection de documents relatifs à l'histoire de l'hôpital Trousseau à Paris.

Archives iconographiques

(Documents des bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris)

Extr. de :  Plans des hôpitaux et hospices civils de la ville de Paris, 1820.

Dessin de H. Bessat.

(Document de la BIU Santé)

L'ancien hôpital, installé dès le XVIIe siècle rue du faubourg Saint-Antoine, s'étendait jusqu'à la rue de Charenton.

(Documents de la BIU Santé).

Vers 1900,  Eugène Atget prend des photographies de l'entrée de l'hôpital, rue du faubourg Saint-Antoine.

Cartes postales éditées au XXe siècle.

(Documents de la BIU Santé).

L'hôpital était organisé en pavillons spécialisés. Plusieurs pavillons étaient affectés aux principales maladies contagieuses (diphtérie, coqueluche, rougeole, scarlatine) et un service spécial des douteux existait pour les enfants dont la maladie n'était pas encore diagnostiquée précisément.

Les Fratellini, précurseurs de l'Association Le Rire médecin, rire à l'hôpital.

Photographies de presse de l'Agence Rol prises chaque année entre 1924 et 1927.

A l'institution des Enfants-Trouvés, fondée en 1638 Vincent de Paul, succède rapidement un Hôpital des Enfants-Trouvés, rattaché dès 1670 à l'Hôpital Général de Paris. Au fil des siècles, cet hôpital annexe plusieurs bâtiments dans Paris mais c'est celui d'origine, rue du faubourg Saint-Antoine, qui devient au XIXe siècle le premier hôpital Trousseau.

C'est par cet édit royal de 1670 que l'Hôpital des Enfants-Trouvés est rattaché à l'Hôpital Général de Paris qui était, non pas un lieu de soins médicaux (comme l'Hôtel-Dieu) mais un lieu d'enfermement des indigents.

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Au XVIIe siècle, une maison hospitalière est fondée sur le faubourg Saint-Antoine pour abriter des enfants abandonnés, prenant le nom d’hospice des Enfants-Trouvés du faubourg Saint-Antoine. Au début du XIXe siècle, le bâtiment est utilisé pour servir d’asile aux orphelins, jusqu’alors reçus à la Pitié. Il porte alors le nom d’hospice des Orphelins. En 1839, il reçoit une nouvelle affectation et devient l’Hôtel-Dieu Annexe, recevant cette fois des adultes dans le but de désencombrer sa maison-mère. Brièvement consacré à l’accueil de personnes âgées entre 1847 et 1848, l’établissement est réaffecté dès la fin de l’année 1848 aux adultes malades de l’Hôtel-Dieu et prend le nom d’hôpital Sainte-Marguerite en référence à la paroisse dont il dépend.

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