Chansons de la victoire : armistice et défilés

« C’est le jour de l’apothéose. Derrière leurs chefs à cheval, nos héros dans le matin rose marchent vers l’arceau triomphal. Mais tout en chantant l’allégresse de ceux qui défilent là-bas, je songe aussi plein de tristesse à ceux qui ne défilent pas. » - Théodore Botrel, 1919.

Chanson écrite par Lucien Delormel et Léon Garnier sur une musique de Louis-César Desormes, créée par Paulus en mai 1886.

"Gais et contents, nous étions triomphants de nous voir à Longchamp ; le cœur à l'aise, sans hésiter, nous voulions tous fêter, voir et complimenter l'armée française."

Écrit par Théodore Botrel, le poème décrit le défilé du 14 juillet 1919.

"Déridant son front redoutable, voici Foch à l'œil sibyllin. [...] Près de lui, Joffre, en qui s'incarne le miracle du premier jour [...]. Voici l'ex-généralissime, le vainqueur de Verdun, Pétain, complétant le trio sublime qui fixa, France, ton destin."

Le Père La Victoire fut composé par Louis Ganne (1862-1923) sur des paroles de Lucien Delormel (1847-1899) et Léon Garnier (1836-1901). L'air, créé par Paulus (1845-1903) en 1888, prête sa voix à un vieux soldat qui relate ses souvenirs de combat et souhaite une revanche à la défaite de 1870. À l'armistice, la chanson fut dédiée à Georges Clémenceau auquel fut attribué le surnom de "Père la Victoire".

Le poème d'Alfred de Musset (1810-1857) fut plusieurs fois mis en musique ; il répond au chant du juriste et écrivain allemand Becker, publié le 18 septembre 1840 sous le titre Rheinlied ("Ils ne doivent pas l'avoir, le libre Rhin allemand" ).

(5 versions)

"Et vous, clairons ardents, que votre voix rageuse se modère un instant, se radoucisse un peu, pour chanter à nos morts une ultime berceuse..."

Texte de Théodore Botrel délivrant un hommage aux soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale à l'occasion du défilé du 14 juillet 1919...

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Chansons et musiques de la Première Guerre mondiale. Chansons de la victoire (armistice et défilés)

« C’est le jour de l’apothéose. Derrière leurs chefs à cheval, nos héros dans le matin rose marchent vers l’arceau triomphal. Mais tout en chantant l’allégresse de ceux qui défilent là-bas, je songe aussi plein de tristesse à ceux qui ne défilent pas. » (extrait de Leur jour de gloire, Théodore Botrel, 1919)

En revenant d'la revue .- Le Défilé de la victoire .- Le Père La Victoire .- Le Rhin allemand .- Pour nos morts, sonnez clairons.