Essentiels des sciences naturelles au XVIIe siècle

Découvrez une sélection de grands naturalistes du XVIIe siècle et de leurs œuvres.

Jacques Barrelier fut dominicain et botaniste. Antoine de Jussieu assura de manière posthume la publication de son œuvre.

Denis Dodart étudia la respiration des plantes et les cellules végétales. Il fut intimement lié avec le mouvement janséniste, séjournant régulièrement à Port-Royal-des-Champs.

Claude Duret appartenait à une famille de médecins renommés. Ami d’Olivier de Serres, il décrivit diverses espèces d’arbres.

Joseph-Guichard Duverney fut un grand anatomiste. Il disséqua un éléphant devant Louis XIV. Il mena d’ailleurs des travaux sur l’anatomie comparée. On lui doit également un des premiers traités d’otologie.

Guy de La Brosse fut le fondateur du Jardin du Roi, ancêtre du Muséum national d’Histoire naturelle.

Jean-Baptiste de La Quintinie (1626-1688) est célèbre pour la création du Potager du Roi à Versailles, qui alimentait la table de Louis XIV. Il fut aussi un agronome réputé, travaillant pour les grands personnages du temps comme Condé ou Colbert.

Pierre Magnol fut un grand botaniste. Sa carrière fut bloquée par son appartenance au protestantisme, qu’il dut abjurer en 1685. Il devint directeur du Jardin botanique de Montpellier. Linné lui rendit hommage en baptisant un arbre Magnolia.

Marcello Malpighi fut un pionnier de l’histologie. Il découvrit les capillaires du poumon et décrivit l’organisation du bourgeon.

Jean Pecquet fut un anatomiste qui décrivit le canal thoracique ainsi que le rôle de la rétine dans la vision.

Claude Perrault réalisa des travaux d’anatomie. Il reste surtout connu pour être le frère de Charles Perrault et pour avoir réalisé la colonnade du Louvre, qui fut préférée au projet du Bernin.

Charles Plumier était un père minime qui participa à plusieurs voyages d’exploration en Amérique. On lui doit notamment une description du genre Vanilla. Il fut nommé botaniste du roi.

John Ray fut un des fondateurs de l’histoire naturelle anglaise. Il tenta de publier une flore mondiale. Ses travaux sur les espèces firent de lui un précurseur de Linné.

Jean Robin, botaniste chargé d’un jardin botanique dans l’actuelle île Saint-Louis, y cultiva diverses espèces dont le robinier faux-acacia, auquel on a donné son nom.

Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) se vit confier la chaire de botanique au Jardin du Roi après s’être rendu célèbre par son herbier. Il fit un grand voyage en Méditerranée et en ramena une abondante documentation.

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Le XVIIe siècle est marqué par la création en 1626 du Jardin Royal des plantes confié à Guy de la Brosse, et de l’Académie royale des Sciences en 1666 où siègeront Claude Perrault et Joseph Guichard Duverney. Les progrès de la diffusion des connaissances se mesurent à travers la naissance des premiers périodiques savants dont le Journal des sçavans en 1665. La fin du siècle voit émerger des recherches sur les cellules, les insectes, les tissus, la lymphe grâce aux travaux de Francesco Malpighi et Jean Pecquet. Les voyages d’exploration, si importants pour rédiger catalogues et inventaires, se développent eux aussi, tels ceux de Joseph Pitton de Tournefort, Charles Plumier, Pierre Magnol, ou Claude Duret.

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