Cinéma et audiovisuel

Filmé dans plusieurs espaces de la Femis, Jean Douchet se livre à un abécédaire qui lui permet de brosser l'histoire du cinéma, de ses réalisateurs, les grands films, son histoire technique, et ses modes de fabrication, de diffusion et d'expression

Le sous-titre de cette série "pour la formation du jeune téléspectateur actif" donne bien le ton du film.

Consacré au montage d'une émission de télé sur le chômage des jeunes dans les années 80, il permet de voir l'envers du décor du magazine. Il porte notamment la lumière sur le point de vue du réalisateur et le travail du montage qui sont  deux éléments phares de la conception d'un film.

"Qu'est-ce que la vidéo" est l'occasion de faire le panorama des techniques audiovisuelles utilisées en 1980 pour faire des images, une époque où la vidéo, le film et l'industrie audiovisuelle ne convergeaient pas encore vers le numérique. Exemple à l'appui, l'auteur nous montre l'insertion d'une séquence en vidéo et la simplicité d'utilisation de cette technique.

Un panel d'étudiants répond aux questions du réalisateur sur ce nouveau mode d'expression dont la radio-télévision scolaire voulait "démocratiser" l'utilisation.

Dans la régie du studio 220 de l'Institut national de l'audiovisuel, tout est en place pour quatre heures d'un programme de télévision ininterrompu, celui des "24 jeudis" du CNDP. Sont ici rassemblés, commandés d'un pupitre par l'équipe technique sous la direction du réalisateur, tous les appareils produisant ou reproduisant les images qui seront ensuite acheminées par le réseau d'émetteurs et de relais.

Par opposition à ces équipements considérables, une séquence propose un exemple de vidéo "légère" : la régie d'un circuit fermé d'établissement scolaire, assurant la diffusion par câble, dans différentes salles de l'établissement (source : Média Scérén).

Le tournage du film "Des amours de banlieue" est l'occasion de nous présenter les différents plans que peuvent choisir les réalisateurs pour mettre en scène leur récit : plan d'ensemble, plan américain, plan large, plan rapproché poitrine, gros plan. A travers le principe du film dans le film, l'auteur illustre les principaux mouvements possibles au cinéma. Ce film est l'occasion de revoir Catherine Frot dans l'un de ses premiers tournages...

Ce film de 1969 met en scène une conversation à bâtons rompus entre Jean Douchet et Claude Chabrol, autour d'extraits du film "L'Impératrice rouge" de Joseph von Sternberg. L'analyse est parfois appuyée par d'anciens extraits d'interviews du réalisateur Joseph Von Sternberg, concernant la direction de Marlene Dietrich ou l'usage de la lumière. Cette collection "aller au cinéma" comprend d'autres épisodes tels que "Postface à l'Atalante" d' Eric Rohmer, "Partie de campagne de Jean Renoir" et "Nanook de Robert Flaherty" qui ne sont pas disponibles sur Gallica, mais sont accessibles dans les salles de rez-de-jardin de la bibliothèque.

Cette émission est un essai pour appréhender le mouvement même de l'évolution du cinéma par la juxtaposition de trois témoignages de créateurs de trois générations différentes : René Clair, né en 1898, Jean Rouch né en 1917 et Jean-Luc Godard, né en 1930.

Trois hommes très différents, trois membres cependant de l'école française qui ne parlent ni de leur œuvre, ni de leur métier au sens étroit, mais expriment de façon improvisée leur point de vue sur l'art des images en général, son statut dans la société, sa fonction culturelle, son avenir. (source : fiche pédagogique du CNDP)

Principalement composé par des extraits d'"Alexandre Nevski : L'attaque des chevaliers teutoniques", le film propose une rapide initiation à la compréhension des bases de la réalisation, du cadrage et du montage sur le film d'Eisenstein. (source : Média-Scérén)

Dans son "Bulletin du 12 octobre 1964", le pédagogue suggère d'utiliser la scène de la bataille pour illustrer le programme d'histoire du cours moyen.

Ce film a été réalisé en 1965 par Igor Gourine à partir de reprises d'extraits d'un film de Georges Franju intitulé "Le grand Méliès". Il rend hommage à ce précurseur du trucage au cinéma, dont la carrière commence comme magicien au théâtre Robert Houdin. Dès l'apparition du cinématographe Méliès prend conscience de l'importance de la découverte et fabriquera plusieurs films à partir de ses spectacles. Comme les tournages en extérieur ne sont pas simples, Georges Méliès imagine la création d’un grand studio où l’on pourrait effectuer des prises de vues de scènes d’extérieur. Il investit la maison paternelle, acquise à Montreuil en 1860 et y fait construire ses deux studios. Il y tournera l’intégralité de ses films, soit environ cinq cents, colorisés à la main, image par image. C'est dans ce studio que Méliès créera notamment "L'homme à la tête de caoutchouc".

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En dehors des documents sur l’art classique (musique ou peinture), la radio-télévision scolaire commence, dans les années 1980, à réaliser des émissions consacrées à l’audiovisuel, dont les pédagogues de l'époque voient l’émergence comme un mouvement de fond.

Deux collections,  "Des images et des sons", dans les années 1980, et  "Initiation à l’audiovisuel", qui suit en 1982, s’attachent à décrypter le langage des images dont les enseignants perçoivent l’importance dans la société.