Guides par thématique

L’essor des guides au 19ème siècle (multiplication des collections, nouvelles éditions fréquentes, diffusion dans les gares) est lié à l’essor du chemin de fer. Certaines collections sont spécifiquement écrites pour les voyageurs qui empruntent les lignes, notamment celles de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.

Le cyclotourisme apparaît en France à la fin du 19ème siècle, notamment grâce à la revue Le Véloce-sport. Si les guides écrits pour les cyclistes n’oublient pas d’être touristiques, ils donnent aussi aux pratiquants des indications précieuses sur le relief.

Après une première à Londres en 1851, plusieurs expositions universelles ont lieu à Paris dans la seconde moitié du 19ème siècle. Elles sont l’occasion pour les éditeurs de publier des guides spécifiques.

Dès la fin de la Première guerre mondiale, Michelin lance une collection de guides des champs de bataille, avec quelques titres en anglais. Mais le sujet avait déjà été abordé par des guides isolés après la Commune de Paris et la guerre de 1870.

Si les musées les plus réputés de France, d’Italie ou de Grèce forment l’essentiel des guides,  d’autres publications s’attachent à mettre en avant des musées régionaux moins connus.

Essentiellement consacrés à Rome et à la Terre sainte, ces guides donnent à la fois des renseignements pratiques aux pèlerins et des précisions sur les nombreux monuments religieux qu’ils sont amenés à visiter.

Les premières stations balnéaires voient le jour en France au début du 19ème siècle, essentiellement pour des motifs médicaux. Leur essor dans la seconde partie du 19ème siècle, lié à celui du chemin de fer, s’accompagne d’une fréquentation davantage tournée vers des activités touristiques.  

Le thermalisme, déjà à la mode dans l’antiquité romaine, a une longue histoire. Mais c’est l’essor du chemin de fer qui au 19ème siècle va populariser la pratique en rendant les stations, pour une grande part situées dans des zones montagneuses, plus facilement accessibles aux curistes