Superstitions dans le roman-feuilleton, itinéraire thématique
La sélection Les Feuilletons dans la presse, sur laquelle se penche la journée d’étude du 10 avril, permet d’explorer le roman du XIXe siècle de façon nouvelle, grâce à une recherche par thèmes.
Mais s’il existe un thème qui excite tout particulièrement la curiosité des lecteurs, et ce jusqu’à aujourd’hui, c’est bien celui de la superstition et du fantastique !
Un roman-feuilleton truffé de superstitions
On rencontre du fantastique à foison dans la littérature du XIXe siècle : on peut penser aux vampires par exemple, ou plus généralement au roman gothique. Ce genre, dont Ann Radcliffe auteure des Mystères d’Udolphe et Horace Walpole connu pour le Château d’Otrante sont les noms les plus fameux, se nourrit de motifs mystérieux que l’on retrouve un peu plus tard chez les romanciers français. Des ruines gothiques et des brigands terribles apparaissent ainsi dans Pauline d’Alexandre Dumas.
La superstition concerne tous les personnages : en face des bohémiens et du capitaine fantôme se trouve une troupe d’écossais, qui apportent avec eux en Espagne – où se déroule le roman – leurs propres superstitions.
L’exemple de Barbey d’Aurevilly
[Elle] dit à Jean : « qu’elle le voyait prêtre, – puis marié, – et puis possesseur du Quesnay (or, à ce moment-là, les Du Quesnay étaient encore dans l’opulence, et personne ne pensait à leur ruine), – enfin que l’eau lui serait funeste et qu’il y trouverait sa fin. »
- Une série de billets de blog pour aller plus loin : un tutoriel de la sélection, "Le roman feuilleton, qu'est-ce que c'est ?", "Le roman-feuilleton, prépublication ou laboratoire d'écriture" et "Feuilletons et publicité".
- Une journée accessible en ligne aura le 10 avril : dans l'agenda sous le titre Les Feuilletons dans la presse.
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