Le Horla en feuilleton

Ce recueil de nouvelles de Maupassant est constitué de textes d’abord parus dans la presse.

Ce recueil de Maupassant paraît en volume en 1887. Les nouvelles qui le composent sont d’abord publiées dans la presse : la plupart dans le Gil Blas et Le Gaulois, mais certains dans des revues, entre 1885 et 1887. Une partie des textes publiés dans le Gil Blas sont signés du pseudonyme Maufrigneuse.

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•    Fantastique et superstition – Le merveilleux et le fantastique

Dans « Lettre d’un fou », le narrateur qui se sent touché par des phénomènes surnaturels les interprète comme étant de l’ordre de la folie : « Je me suis dit […] failli mourir de terreur. » Mais la suite des événements tend à le convaincre qu'il est en présence d'un véritable élément surnaturel. 

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Tirant son nom d’une très fameuse nouvelle de Maupassant, le recueil Le Horla s’ouvre sur ce texte fantastique, qui donne le ton pour l’ensemble du recueil – dont le contenu est néanmoins assez disparate. La nouvelle « Le Horla » qui se trouve dans notre sélection est une réécriture de la « Lettre d’un fou ». Mais la nouvelle connaît une troisième version : c'est celle que l'on trouve dans le recueil. Cet état définitif du texte est construit presque comme une suite de la « Lettre d’un fou » mais en amplifiant le récit, sous la forme d'un journal intime.

Il ne s'agit pas d'un roman-feuilleton, mais bien de la publication de nouvelles indépendantes par Maupassant. Il n'y a pas d'effet d'attente car la publication est unique, et les textes ne paraissent pas dans le « feuilleton ». Néanmoins, c'est un cas de figure courant dans les quotidiens au XIXe siècle : des nouvelles sont alors publiées dans la partie supérieure du titre, de façon parallèle aux romans-feuilletons que l'on retrouve dans le rez-de-chaussée.

Les nouvelles paraissent dans les années 1880.

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