Violence dans le feuilleton

La violence, sous toutes c'est formes, est un thème très présent dans les feuilletons au XIXe siècle.

Le Bossu
Le Bossu
La vengeance

Un des types de violence que l’on retrouve le plus souvent dans les romans-feuilletons, et qui participe à l’évolution de l’intrigue, est la vengeance. Le plus souvent, elle est une motivation pour les personnages de romans de cape et d’épée ou plus généralement populaires :

Néanmoins, des romans dont le thème est moins directement associé au combat ou même à la vengeance font également apparaître ce thème :

Les Trois mousquetaires
Les Trois mousquetaires
La guerre

La guerre est présente dans de nombreux romans. Le plus souvent, il s’agit de romans historiques dont l’intrigue est mêlée à certaines guerres du passé proche ou non. Parfois, la guerre est une sorte de toile de fonds ou de contexte pour les événements :

Dans d’autres cas, elle est un sujet central avec notamment des descriptions de combats :

Joseph Balsamo
Joseph Balsamo
La mort et le deuil

Plus généralement, la mort est présente dans de très nombreux romans. Il peut s’agir de la mort d’un être proche et de la douleur qui l’accompagne :

Dans d’autres cas, la mort est un danger, une menace pesante ou simplement une cause de peur et d’effroi :

Les Rois en exil
Les Rois en exil
La folie

Sans être une violence à part entière, la folie est souvent liée à un contexte de brutalité et de dureté. En effet, elle apparaît parfois comme une maladie :

Mais dans la plupart des cas, la folie est le résultat de violences morales ou s’apparente avant tout à un dérèglement social :

Enfin, la folie est accompagnée d’un imaginaire qui peut être surnaturel ou spectral :

Le Cousin Pons
Le Cousin Pons
Le crime

Enfin, les romans du dix-neuvième siècle et surtout les romans populaires mettent en scène de nombreux crimes. Ceux-ci font partie de l’intrigue, et participent souvent à la description d’un milieu de délinquance et de criminalité :

D’autres insistent sur la fascination exercée par le crime, mais aussi sur la réaction inverse, le repentir :

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Sans être constitutive du roman du dix-neuvième siècle, la violence y occupe une place importante. Cette importance de la violence est tout particulièrement importante dans les romans populaires publiés en feuilletons, qui retiennent l’attention du lecteur par tous les moyens, mettant notamment en avant les crimes et les vengeances les plus rocambolesques. On peut penser ici à Paul Féval ou à Frédéric Soulié.

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