La Terre en feuilleton

La Terre est un roman d'Émile Zola qui paraît dans la presse en 1887.

Le roman La Terre est publié pour la première fois dans le feuilleton du Gil Blas en page trois ou en page deux, entre le 29 mai et le 16 septembre 1887. La publication se fait avec quelques interruptions, et le roman en volume subit quelques modifications.

- Début de la publication le 29 mai 1887.
- Fin de la publication le 16 septembre 1887.

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•    La violence – Le crime

Dans le roman, outre le crime final, c’est surtout une bestiale cruauté qui s’exprime. Ainsi, dans la partie IV, au chapitre II, la tentative de viol répétée de Buteau apparaît comme une prise de possession où la victime est coupable : « Depuis les couches de Lise […] cause de leurs embêtements. »
Plus tard, dans la cinquième partie, au chapitre III, les machinations du couple Buteau, qui ne recule devant rien, sont décrites sans concession : « Le soir, lorsque Buteau […] l’un de l’autre. » Dans la scène suivante, le couple organise et met en oeuvre ce viol prémédité.

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La Terre est à bien des égards le roman le plus dur d’Émile Zola, posant un regard sans concession sur le monde paysan, sa vie et ses codes. C’est d’ailleurs bien la terre, objet de tous les désirs, qui est au centre du roman. Les hommes, dont la médiocrité et la souffrance sont déclinées sous bien des formes, sont sous le pouvoir de la terre et de ce qu’elle représente, au point d’être dominés par une sorte de bestialité.

Le roman suit Jean Macquart, arrivé après avoir été blessé à la guerre, et qui devient ouvrier agricole à Rognes. Néanmoins, le drame se déroule principalement dans la famille Fouan, dont Jean Macquart épouse l’un des membres, Françoise. La famille Fouan, de son côté, est divisée par un héritage : le père Fouan, âgé, décide de partager ses biens et donc sa terre, entre ses trois enfants : Buteau, Fanny et Hyacinthe. Ceux-ci doivent l’héberger et s’occuper de lui pendant ses vieux jours, mais tous le font assez mal, principalement Buteau. Celui-ci a deux cousines, Lise et Françoise, appelées les sœurs Mouche. Marié à Louise, il poursuit Françoise de ses avances tout en travaillant sans relâche à conserver avec âpreté la terre que le père Fouan lui a confiée.

Le roman paraît dans les années 1880.

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