Les Sœurs Rondoli en feuilleton

Les Sœurs Rondoli est un recueil de nouvelles d’abord publiées dans la presse.

Les nouvelles de ce recueil sont d’abord publiées entre 1880 et 1884 dans Le Gaulois et le Gil Blas, et à une occasion dans L'Écho de Paris. Les nouvelles publiées dans le Gil Blas sont signées du pseudonyme Maufrigneuse. Le recueil paraît en volume en 1884.

Le roman-feuilleton
Le roman-feuilleton
Quelques pistes de lecture : "Violence", "Le Repas" et "Amour"

De nombreuses nouvelles de ce recueil, et notamment « Comment on se brûle la cervelle », sont publiées à de nombreuses reprises dans la presse. Le texte ne change pas forcément : il s'agit aussi d'un moyen de diffuser le texte davantage et d'en tirer un meilleur profit.

•    Violence – La mort et le deuil

« Comment on se brûle la cervelle ? » est une nouvelle qui s’interroge sur le suicide et ce qui le motive : « Il ne passe guère de jour […] les sensitifs seuls comprendront. »

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Ce recueil a pour titre la plus longue des nouvelles qu’il contient, Les Sœurs Rondoli, unique texte a avoir fait l’objet d’une prépublication étalée sur plusieurs numéros et en feuilleton. Cette nouvelle se déroule en Italie : deux amis, Pierre et Paul, se rendent en voyage, à Gênes plus particulièrement. Ayant rencontré Francesca, une belle femme assez énigmatique, Paul l’admire mais celle-ci choisit Pierre. Malgré ce choix, elle s’en va. La situation n’est éclaircie que plus tard, lorsque Pierre revient à Gênes.

Seule la nouvelle qui donne son titre au recueil paraît en feuilleton. Les autres nouvelles sont publiées de façon indépendante par Maupassant. Il n'y a pas d'effet d'attente car la publication est unique, et les textes ne paraissent pas dans le « feuilleton ». Néanmoins, c'est un cas de figure courant dans les quotidiens au XIXe siècle : des nouvelles sont alors publiées dans la partie supérieure du titre, de façon parallèle aux romans-feuilletons que l'on retrouve dans le rez-de-chaussée.

Les nouvelles paraissent dans les années 1880.

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