Lettres de ma chaumière en feuilleton

Lettres de ma chaumière est un recueil de contes de Mirbeau d’abord parus dans la presse.

Le recueil de contes Lettres de ma chaumière paraît en 1885 : on y trouve des textes publiés de façon indépendante, principalement dans Le Gaulois et La France (non disponible sur Gallica à ce jour) à partir de 1884. Bon nombre de ces textes sont également repris dans des revues telles que La Vie populaire ou le quotidien L’Écho de Paris.

Le roman-feuilleton
Le roman-feuilleton
Quelques pistes de lecture : "Les lieux", "Violence" et "L'amour"

•    Les lieux – La mer

La nouvelle « Les Eaux muettes » présente la vie de marin comme un rapport solitaire à la mer. Cela apparaît dans le portrait du personnage principal, Jean Donnard : « Ce vieillard passait pour […] des brutes déchaînées. »

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Les textes qui constituent ce recueil sont au départ publiés dans La France, mais Mirbeau ne les conserve pas tous pour le recueil. La plupart de ces nouvelles décrivent une certaine violence et dureté de la vie, dans des contextes différents. Les nouvelles sélectionnées ici sont : « Les Eaux muettes » qui racontent un drame en mer. « Veuve » qui se concentre sur le ou les mariages d’une jeune femme. « La Tête coupée » revient sur un mariage malheureux, miné par la question de l’argent. « La Guerre et l’homme » est le dialogue de ces deux allégories. Enfin, « Paysages » est une scène de tribunal où un homme témoigne pour infanticide.

Il ne s'agit pas d'un roman-feuilleton, mais bien de la publication de nouvelles indépendantes par Mirbeau. Il n'y a pas d'effet d'attente car la publication est unique, et les textes ne paraissent pas dans le « feuilleton ». Néanmoins, c'est un cas de figure courant dans les quotidiens au XIXe siècle : des nouvelles sont alors publiées dans la partie supérieure du titre, de façon parallèle aux romans-feuilletons que l'on retrouve dans le rez-de-chaussée.

Les nouvelles sont publiées dans les années 1880.

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