Les Tribulations d'un chinois en Chine en feuilleton

Les Tribulations d’un chinois en Chine est un roman de Jules Verne publié en feuilleton dans la presse en 1879.

Ce roman est publié pour la première fois dans la rubrique feuilleton du Temps, du 2 juillet au 7 août 1879, avec des interruptions régulières. Le roman est publié en volume la même année par Hetzel.

- Début de la publication le 2 juillet 1879.
- Fin de la publication le 7 août 1879.

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•    Exotisme et autrui – Exotisme et lointain

Comme nombre d’autres romans de Jules Verne, Les Tribulations d’un chinois en Chine a une forte composante d’aventure et de voyage, dans un milieu lointain et mystérieux, inconnu du lecteur européen. De ce fait, on trouve une insistance dès le début du roman sur le cadre qui appartient à un monde différent, notamment par le biais d’un repas et de musique étranges décrits au chapitre I : « Au début […] à grands fracas. »
Au chapitre III, Verne décrit les colonies et leurs implantations par comptoirs : « De la concession française […] le territoire des fleurs. »

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Les Tribulations d’un chinois en Chine est un roman de Jules Verne qui a trouvé et conservé une place dans l’imaginaire populaire français, en grande partie entretenue par l’adaptation cinématographique dans laquelle joue Belmondo. Kin Fo, un jeune et riche chinois de Shangaï, s’ennuie profondément dans sa vie pourtant en apparence parfaite. Insensible à tout, le jeune homme souffre d’une absence d’émotion que son mentor et ami, le philosophe Wang, diagnostique comme étant causée par le fait qu’il n’a jamais vécu le malheur. 

Mais, au début du roman, Kin Fo perd toute sa fortune et forme alors le projet de se suicider en plaçant une police d’assurance chez l’organisme La Centenaire afin d’assurer un peu de richesse à Wang ainsi qu’à sa fiancée. Il charge alors le philosophe de le tuer, avant l’expiration de sa couverture d’assurance, afin de pouvoir ressentir enfin des sensations, la peur et l’anticipation, avant de mourir. Mais il s’avère que cette ruine n'était que temporaire et, redevenu riche, il ne souhaite plus mourir… mais Wang a disparu sans laisser de trace, et il s’agit désormais de lui échapper ou de le retrouver pour lui dire que l’accord passé entre eux est annulé. Le lecteur suit alors la traversée de la Chine qu’effectue le personnage, son serviteur et deux agents (duo comique par excellence) de l’agence d’assurance La Centenaire chargés de le protéger. 

Le roman paraît dans les années 1870.

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