Vingt ans après en feuilleton

Vingt ans après est une suite aux Trois mousquetaires qui paraît en feuilleton dans la presse.

Ce roman d’Alexandre Dumas est publié pour la première fois dans le feuilleton du Siècle, en première page et avec des interruptions régulières, entre le 21 janvier et le 2 août 1845. Le roman paraît ensuite en volume.

- Début de la publication le 21 janvier 1845.
- Fin de la publication le 2 août 1845.

Le Roman feuilleton - journal
Le Roman feuilleton - journal
Quelques pistes de lecture : "Politique" et "Violence"

•    Politique – Actualité politique

Le roman s’ouvre sur la description du cardinal Mazarin et sa gestion de la politique française : « Et il retomba dans sa rêverie […] des finances d’Emery. »
En effet, comme dans les Trois mousquetaires, le roman historique fait apparaître des figures réelles, en tant que personnages secondaires mais importants. Ici, au chapitre VIII du cinquième volume, l’émeute de Paris est présentée du point de vue d’Anne d’Autriche et de Mazarin : « Il se faisait par toute la ville […] que cette plaisanterie. »

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Suite de l’histoire des Trois mousquetaires, Vingt ans après, comme son nom l’indique, permet au lecteur de retrouver les personnages longtemps après, la jeunesse passée. Le cadre est alors celui de la Fronde à venir, et les quatre hommes se situent dans des bords opposés. Car si d’Artagnan et Porthos sont recrutés par Mazarin, Aramis et Athos sont pour leur part dans le camp ennemi. Dans cette situation complexe, où les intérêts des uns et des autres se situent dans des bords différents, l’amitié éternelle de ces hommes ne disparait pas. D’ailleurs, s’ils ne sont pas du même côté de l’Histoire, ils doivent se réunir pour combattre le fils de Milady, qui souhaite venger sa mère : cet homme, Mordaunt, est du côté de Cromwell… Ce combat bouleverse donc la position de d’Artagnan et de Porthos, car s’ils parviennent à se débarrasser de Mordaunt, ils se trouvent en opposition avec le cardinal Mazarin. Mis en prison, ils vont néanmoins s’évader.

Le roman paraît dans les années 1840.

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