Vient ensuite l'apparition de Milady, d’abord de loin et comme une sorte de personnage imaginaire. Elle est au cœur des questionnements, comme on le constate à la troisième partie, chapitre VIII : « Au fait, vous avez raison […] à la recherche de Constance. »
Cette figure difficile à saisir reste mystérieuse lorsque d’Artagnan entre en contact avec elle, dans le premier chapitre de la partie IV : « L’Anglais alors se retourna […] l’instant même. »
À cette figure complexe et négative s’oppose celle de la soubrette, fille de bon cœur, comme on le constate par exemple dans la partie IV, au chapitre V : « Ketty entra pour apporter […] de Mme Bonacieux. »
• Violence – Le crime
Le roman met en avant des esprits négatifs voire criminels, à l’œuvre notamment pour discréditer la reine. Mais les nombreux combats donnent également lieu à des tentatives d’assassinat comme c’est le cas au chapitre XI de la quatrième partie : « Le jeune homme se retourna vivement […] mais à une condition. »
La position trouble de Milady, pour sa part, finit par s’éclairer dans la cinquième partie, chapitre V : « Rechargez les armes […] découpait une volaille. » Par opposition, la conversation qui explicite ce fait a lieu pendant un combat et met en avant le grand courage des mousquetaires.
• Politique – Actualité politique
De nombreux éléments permettent de donner au roman un ancrage dans la période. La souricière est ici une sorte d’élément anecdotique de cette nature dans la partie I, chapitre X : « L’invention de la souricière […] à ses camarades. »
De même, dans ce portrait d’Athos qui le place entièrement dans le contexte historique de l’époque, on retrouve des indices temporels et notamment la mention de Louis XIII comme dans la partie III au chapitre V : « En effet, considéré même auprès de […] fort extraordinaire d’Athos. »
Un des moments du roman qui se situe le plus explicitement dans un cadre historique et politique clair est celui du siège de La Rochelle, au chapitre XI de la quatrième partie : « Le siège de La Rochelle […] un simple regard d’Anne d’Autriche. » L’événement est rattaché aux problématiques du roman, plus que de l’Histoire.