• Le Forgeron de la Cour-Dieu de Ponson du Terrail
Le Forgeron de la Cour-Dieu est un roman historique dans lequel chaque partie correspond à un moment de l’histoire de France. La première partie se déroule encore sous l’Ancien Régime, alors que les tensions sociales sont à leur apogée. Ainsi, dans la première partie, la violence de la Révolution à venir apparaît inévitable. Le roman, qui commence avant la Révolution française, fait apparaître de lourdes tensions sociales et politiques. Les nobles sont peu aimés lorsqu’ils agissent par rapport à leurs privilèges féodaux.
La deuxième partie se déroule en 1793, sous la Terreur. La violence politique sert de toile de fonds aux événements et est à l’origine de nombreuses péripéties. Le chapitre I présente la Terreur du point de vue des personnages, avec notamment la perte des richesses et le climat de méfiance qui règne : « L’homme était un tout jeune […] des ruines aussi. »
Une scène de la troisième partie, au chapitre LXVII, décrit un souvenir de la Terreur, du côté non plus des victimes mais des bourreaux : « Et, tout en l’écoutant […] le comte de C… et ses fils. » Dans la troisième partie, deux années ont passé : la République a cessé ses violences. Le cadre politique est moins important, mais il joue tout de même un rôle notamment en ce qui concerne les armées républicaines et le combat avec les monarchies qui entourent la France. Au chapitre XIV, on constate notamment l’ascension sociale de Dagobert, et son rôle militaire : « Tout ce que le jeune lieutenant […] contre le général. » Le mariage de Dagobert et d’Aurore est à lui seul un indice de l’évolution des normes sociales.
• Les Trois mousquetaires d’Alexandre Dumas
De nombreux éléments permettent de donner au roman un ancrage dans la période historique où il se déroule. La souricière est ici un élément anecdotique de cette nature dans la partie I, chapitre X : « L’invention de la souricière […] à ses camarades. » De même, dans ce portrait d’Athos qui le place entièrement dans le contexte historique de l’époque, on retrouve des indices temporels et notamment la mention de Louis XIII comme dans la partie III au chapitre V : « En effet, considéré même auprès de […] fort extraordinaire d’Athos. »
Un des moments du roman qui se situe le plus explicitement dans un cadre historique et politique clair est celui du siège de La Rochelle, au chapitre XI de la quatrième partie : « Le siège de La Rochelle […] un simple regard d’Anne d’Autriche. » L’événement est rattaché aux problématiques du roman, plus que de l’Histoire.
• Vingt ans après d’Alexandre Dumas
Le roman s’ouvre sur la description du cardinal Mazarin et de sa gestion de la politique française : « Et il retomba dans sa rêverie […] des finances d’Emery. » En effet, comme dans Les Trois mousquetaires, ce roman historique fait apparaître des figures réelles, en tant que personnages secondaires mais importants. Ici, au chapitre VIII du cinquième volume, l’émeute de Paris est présentée du point de vue d’Anne d’Autriche et de Mazarin : « Il se faisait par toute la ville […] que cette plaisanterie. »
• Othon l’archer d’Alexandre Dumas
La situation politique est résumée au chapitre I par le biais du récit du nouvel arrivant, racontant les événements à celui qui était resté sur place : « Cependant, ce retour inattendu […] sœur du roi. » On reconnait là la mise en place d’un cadre historique correspondant à une actualité pour les personnages, mais à un contexte passé pour le lecteur qui découvre ici davantage d’éléments sur la situation qui entoure les personnages.
• La Comtesse de Salisbury d’Alexandre Dumas
La situation politique et historique est présentée dès le début, avec un tableau de la cour d’Édouard III : « Le valet approcha […] les ordres de leurs maîtres. » Ce même chapitre annonce les événements du roman, mais propose également une raison au début de la guerre de Cent ans : « Écoutez, sire, dit le comte […] près de moi. »
• Ange Pitou d’Alexandre Dumas
Le roman se déroule durant une période historique forte. Il prend notamment en charge les événements du 14 juillet 1789. Ainsi, le chapitre XI se déroule la veille, et les tensions sont présentes. Dans cet extrait en particulier il s'agit de la prise de position du duc d’Orléans, telle qu'elle est perçue par la foule : « Billot se retourna […] du Palais-Royal. » Le chapitre XIII s’ouvre sur un résumé des circonstances historiques qui amènent à la prise de la Bastille : « Maintenant que nos lecteurs […] fait la révolution française. »
La politique tient une place importante dans le roman et de ce fait également les conversations politiques dont celle-ci au chapitre XLIV qui traite de l'Amérique : « Gilbert continua […] concession à l’Angleterre. »