Le Jardin des supplices en feuilleton

Le Jardin des supplices est un roman composé en 1899 de textes publiés antérieurement en feuilleton.

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Le Jardin des supplices en feuilleton

Ce roman a une histoire de publication complexe. Les différentes parties sont composés de divers éléments dont la plupart sont prépubliés dans la presse, de 1889 à 1898. Le texte est finalement mis en volume

La première partie nommée « Frontispice » réunit des chroniques publiées dans la presse parmi lesquelles celles-ci :

- « L’École de l’assassinat » est publiée pour la première fois Le Figaro du 23 juin 1889. Le texte est repris dans L’Écho de Paris le 24 mai 1892 sous le titre « La loi du meurtre » puis dans Le Journal le 3 juillet 1898 sous le titre « À une fête au village ». 
- « Divagations sur le meurtre » paraît pour la première fois dans Le Journal du 31 mai 1896

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•    Histoire du texte et métatexte – Du feuilleton au roman

La construction du roman, à partir d’éléments tirés du journal, en fait un cas intéressant pour observer l’évolution du texte. 

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Issu d’une famille de marchands écroués, le narrateur, à la solde d’un ministre français peu scrupuleux, doit échapper aux mains de la justice. Pour lui permettre de se faire oublier, le ministre lui propose une mission scientifique sur l’île de Ceylan, en tant qu’embryologiste. Sous cette fausse identité, le narrateur voyage vers l’Orient. À bord du navire le transportant il fait la rencontre de Clara, une britannique qui séjourne fréquemment en Chine. Tombant sous son charme, il tisse avec elle une véritable relation amoureuse. Le narrateur ira jusqu’à délaisser son avenir de supposé naturaliste pour suivre Clara jusqu’en Chine.

Cependant, alors que le temps passe, le narrateur prend conscience de la vraie nature de Clara : celle-ci oscille entre un goût pour les plaisirs de la chair et un intérêt pour le supplice, la torture voire la mort. Clara ira jusqu’à conduire le narrateur au jardin des supplices, théâtre de tortures et de mise à mort de prisonniers, orchestrées dans un décor bucolique et idyllique qui crée un contraste cru.

Les fragments du roman paraissent dans les années 1880 et 1890.

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