Un prêtre marié en feuilleton

Un prêtre marié de Barbey d’Aurevilly a été publié dans la presse en 1864.

Ce roman paraît pour la première fois dans le feuilleton du Pays entre le 6 juillet et le 5 octobre 1864, avec un certain nombre d’interruptions notamment pour la revue dramatique du lundi. Il est publié en volume en 1865.

- Début de la publication le 6 juillet 1864.
- Fin de la publication le 5 octobre 1864.

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•    Religion – Vie et lieux de croyance

Roman d’un prêtre déchu, Un prêtre marié donne une grande place à la religion. La foi est en question, mais également la pratique religieuse et notamment celle de ceux qui se donnent à Dieu. Dans le chapitre III (I dans le volume) est fait le récit du passage dans le milieu ecclésiastique du jeune Jean, avec les fiertés et les difficultés qui vont avec : « Le bonhomme hésita […] songe pas à contester ! »

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Un prêtre marié se concentre sur les suites tragiques des choix d’un prêtre, l’abbé Sombreval. D’origine modeste et paysanne, le jeune homme montre des dispositions aux études et, après le séminaire, devient prêtre. Mais, étant monté à Paris au moment de la Révolution, il se prend de passion pour la Chimie et quitte la soutane. Il épouse alors la fille d’un ami et maître, chimiste lui aussi : lorsque la jeune femme découvre qu’elle est mariée à un ancien prêtre, elle est prise d’horreur et meurt en couche. Commence alors la longue punition divine, prédite par la Malgaigne, une femme du peuple qui a élevé le petit Jean Sombreval et qui cherche à lui éviter son destin terrible. Car cet homme si pragmatique adore sa fille, née fragile alors que sa mère meurt en couche, et dont la marque en forme de croix au front semble l’accuser à tout instant.

Le roman paraît dans les années 1860.

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