Une Fille d’Ève en feuilleton

Cette publication se fait au milieu du roman d’Alexandre Dumas, Othon l’archer, qui s’interrompt le temps de la parution complète d’Une Fille d’Ève.

Plus loin, c’est sa capacité en tant qu’artiste qui est mise à nu : « Jugé du point de vue littéraire […] on le sent. » Ici, l’artiste est surtout une figure sociale ambitieuse. En tant que créateur, Nathan ne vaut pas grand-chose.

•    Amour – Désir et passion

Le chapitre III décrit un amour conjugal, très tranquille, qui crée l’ennui car il n’est pas vraiment l’amour : « La comtesse se sentait […] du mal qu’ils ne font pas. »
C’est cet ennui et cette tranquillité qui provoquent dans le cœur de la comtesse le désir d’un amour plus tumultueux. Cet amour naît au chapitre IV : « La comtesse avait été prise […] à y répondre. » Au début, cependant, la relation reste très imaginaire, en total décalage avec ce que ressent Raoul – beaucoup plus calculateur.

•    Éducation – L’éducation des femmes

Le début du roman présente deux jeunes femmes, éduquées de façon très bigote, refermée, et qui entrent dans le monde sans en connaître les codes. Au chapitre I est décrit l’aspect négatif de cette éducation : « Ces deux femmes avaient été élevées […] aux figures renfrognées. » En plus de les enfermer, cette jeunesse aride les éloigne de la religion qui est pourtant au cœur de tout leur apprentissage.
Plus loin dans ce même chapitre I apparaît le détail des conséquences néfastes de cette éducation qui précipite les filles dans le mariage sans en rien savoir : « Cette sévère et religieuse éducation […] l’autre une fille. »