La Joie de vivre en feuilleton

La Joie de vivre est un roman d'Émile Zola qui paraît dans la presse en 1883 et 1884.

Le roman La Joie de Vivre est publié pour la première fois entre le 29 novembre 1883 et le 3 février 1884 dans le feuilleton du Gil Blas, avec une seule interruption le 15 janvier. Le roman est publié principalement en troisième page. Il paraît en volume dès 1884.

- Début de la publication le 29 novembre 1883.
- Fin de la publication le 3 février 1884.

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Quelques pistes de lecture : "Argent", "Amour" et "Les lieux"

•    Argent – Pauvreté et économie

Le désir de réussite et de fortune de Mme Chanteau et ses efforts en ce sens restent sans résultat. La question des finances préoccupe les personnages dès le premier chapitre, ce qui pose les bases pour les dérives qui s’installent par la suite : « À la mort de son père […] cultivait le potager. »

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Au chapitre III, une habitude se met en place. Pour remédier aux problèmes d’argent, on se sert directement dans l’argent de Pauline : « Puis, Madame Chanteau se relâcha […] lâchant le malheur par ses fentes. »

•    Amour – Le mariage

La décision de marier Lazare et Pauline répond à l’amour de celle-ci, mais pour Mme Chanteau il s’agit surtout d’un arrangement pratique et financier comme on le voit au chapitre III : « Madame Chanteau murissait […] puisque tu veux de moi ! »

•    Les lieux – La mer

Le cadre du roman est le bord de mer, et la mer y occupe une place importante – comme on le voit dès le début, alors que Pauline la découvre pour la première fois au chapitre I : « Il ne rougissait pas […] comme pour jouer. »

Les projets chimériques de Lazare sont d’ailleurs liés à la mer. Dans le chapitre IV, sa situation est représentée comme un véritable combat contre l'océan : « L’espoir de vaincre la mer […] la réussite absolument certaine. »

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La Joie de vivre est un roman de la province, qui fait partie du cycle des Rougon-Macquart et qui se déroule en Normandie. Pauline Quenu, devenue orpheline, est recueillie par la famille Chanteau qui l’apprécie, s’occupe d’elle et gère son argent. Leur fils, Lazare, finit par quitter le domicile familial pour poursuivre des études de médecine. Pauline l’aime : elle lui prête les fonds nécessaires pour se consacrer à sa passion. Ce premier projet, comme ceux qui suivent, est en réalité voué à l’échec. De cela découle une habitude, chez les Chanteau, de lui emprunter de l’argent, puis finalement de se servir sans même la consulter. Si Lazare est censé épouser Pauline, il s’avère que ses véritables sentiments sont ailleurs, tournés vers une autre femme nommée Louise. La jeune orpheline est ainsi exploitée financièrement par sa famille, accusée même de leur vouloir du mal, mais elle ne cesse pas de les aimer. Le pessimisme entoure le personnage, mais Pauline est un personnage ancré dans l’optimisme, qui refuse de porter un regard négatif sur la réalité, en opposition totale avec le caractère de Lazare.

Le roman paraît dans les années 1880.

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