Honorine en feuilleton
Honorine est une nouvelle de Théodore de Banville, publiée dans la presse à plusieurs reprises.
Ce court texte de Théodore de Banville paraît pour la première fois les 3 et 4 juillet 1845 dans le quotidien La Démocratie pacifique. Il est repris dans le recueil les Esquisses parisiennes, scènes de la vie, Les Parisiennes de Paris sous le titre de Sylvanie, mais également dans la revue La Sylphide le 10 février 1850.
- Début de la publication le 3 juillet 1845.
- Fin de la publication le 4 juillet 1845.
• Amour – Désir et passion
Cette nouvelle raconte un amour malheureux, où l’intensité de la passion fait face à une froideur certaine. Ainsi, dans cet extrait qui met fin à la première moitié de la nouvelle, le héros vit une scène d’amour et de séduction, avant de réaliser brutalement combien cette réussite auprès de la femme aimée est fausse : « Quelques fois, quand j’arrivais […] une scène d’amour. » Le désir passionné du personnage est alors confronté à une passion feinte.
Le jeune héros, ne parvenant à comprendre l’amour étrange de son amante, décrit ici avec force la façon dont il se sent dévoré par la jalousie : « Mais, ajouta Julien […] à quoi s’en prendre. »
Cette brève histoire retrace l’histoire d’un amour malheureux : un jeune homme, Henri de Verneuil, tombe éperdument amoureux d’une veuve du nom d’Honorine. Mais, même en devenant son amant, il ne parviendra jamais à se savoir réellement aimé, oscillant avec intensité entre le bonheur et la douleur.
La nouvelle paraît dans les années 1840.