Petites misères de la vie conjugale en feuilleton

Une partie des Petites misères de la vie conjugale ont été publiées dans la presse.

Ce texte un peu hybride de Balzac est repris en partie dans un quotidien, La Presse, entre le 2 et le 7 décembre 1845 ; mais une autre partie est d’abord publiée dans Le Diable à Paris en 1844. On trouve ici certains des chapitres de l’œuvre qui paraît ensuite en volume.

- Début de la publication le 2 décembre 1845.
- Fin de la publication le 7 décembre 1845.

Le Roman feuilleton - journal
Le Roman feuilleton - journal
Quelques pistes de lecture : "Amour" et "Art et artiste"

•    Amour – Le mariage

Les différents échanges épistolaires et autres scènes posent un regard sans concession sur les réalités du mariage. C’est le cas dans le récit « Sans profession » où une jeune mariée écrit à sa mère, au sujet de son mari, excédée par son inaction : « Vous demandez, ma chère maman […] des heures entières. »

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Ensemble de nouvelles, les Petites misères de la vie conjugales sont avant tout un essai sur le mariage, composé de textes réunis en volume. On y trouve des réflexions théoriques, mais également des récits et des saynètes : c’est l’occasion pour Balzac, qui traite largement dans son œuvre du mariage, de s’adonner à des réflexions théoriques et à des mises en pratique. 

La partie publiée dans La Presse se concentre sur les souffrances de la femme dans le ménage – alors qu’une partie précédente a déjà exploré le point de vue du mari. Dans l’ensemble des textes, le cas d’école est représenté par le couple de Caroline et d’Adolphe. Ici, on lit notamment l’échange épistolaire de deux jeunes mariées, ce qui n’est pas sans rappeler les Mémoires de deux jeunes mariées. Sans être tout à fait un roman-feuilleton, cette série de scènes de vie conjugale est présentée comme une suite.

Ce fragment paraît dans les années 1840.

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