Contes pour les femmes en feuilleton

Les Contes pour les Femmes sont un recueil de nouvelles d'abord publiées dans la presse.

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Contes pour les femmes en feuilleton

Les Contes pour les femmes réunissent une partie des contes publiés dans le Gil Blas par Théophile de Banville en 1880. Par ailleurs, une part importante de ces textes est également reprise dans des hebdomadaires ou mensuels, parmi lesquels La Vie populaire et La Vie pour rire. La mise en recueil sous ce titre a lieu en 1881.

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•    Amour – Le mariage

La nouvelle « Revenue de loin » raconte une série d’adultères qui frise la folie. L’épouse, Ursule, trompe une fois son mari… mais elle est poursuivie ensuite par une un schéma infernal, véritable cercle vicieux l’empêchant de cesser de le tromper : « Mon cher, répondit Edgar […] avec leurs bouches stupides ! »

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Les nouvelles nombreuses qui sont réunies dans ce recueil forment déjà un ensemble : elles sont publiées de façon régulière dans le journal, en alternance avec une série surtitrée « Paris vécu ». Les nouvelles des Contes pour les femmes ont des thèmes communs : on y trouve notamment beaucoup de figures féminines, souvent observées comme le reste avec un regard ironique. L’amour et le mariage sont décrits par le même prisme, l’ensemble étant toujours pensé dans un cadre social – lequel est presque exclusivement parisien. On rencontre également beaucoup de figures d’artistes. 

Malgré la continuité du surtitre, il ne s'agit pas d'un roman-feuilleton mais bien de nouvelles publiées une à une par Théodore de Banville. Il n'y a donc pas d'effet d'attente, et les textes ne paraissent pas dans le « feuilleton ». Néanmoins, c'est un cas de figure courant dans les quotidiens au XIXe siècle : des nouvelles sont alors publiées dans la partie supérieure du titre, de façon parallèle aux romans-feuilletons que l'on retrouve dans le rez-de-chaussée.

Les nouvelles paraissent dans les années 1880.

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