Au Bonheur des Dames en feuilleton

Au Bonheur des Dames est publié dans la presse en 1882 et 1883.

Le roman Au Bonheur des Dames est publié dans le feuilleton du Gil Blas entre le 17 décembre 1882 et le 1er mars 1883, sans interruption. Le feuilleton commence en première page, puis est décalé dans les pages suivantes. La fin est publiée en parallèle avec Une Vie de Maupassant. Le roman paraît en volume dès 1883.

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•    Le progrès technique – La célébration du progrès

Dans le roman, la modernité est incarnée par le grand magasin, par opposition avec de plus petites boutiques, plus anciennes, correspondant à d’anciennes pratiques de vente. Il s'agit là d'un progrès social et économique. Dès le chapitre I, la fascination de cette nouveauté s’exerce sur la jeune Denise : « Alors, Denise eut la sensation […] de la vente d’en face. »

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Au Bonheur des Dames est un roman du cycle des Rougon-Macquart qui fait suite à Pot-Bouille, puisque l’on y retrouve Octave Mouret, responsable du magasin de sa femme désormais décédée : l’enseigne a pris de l’importance et affaiblit les autres boutiques du quartier lorsque Denise Baudu, arrivée de Normandie, décide d’y travailler car son oncle ne peut lui offrir la place qu’il lui avait promise. Elle doit pourtant travaille pour s’occuper de ses deux frères, Jean et Pépé. D’abord humiliée par les autres vendeuses, Denise se révèle douée, et très consciente des enjeux de la modernité : elle voit, comme Mouret, l’avenir dans les grandes enseignes. Alors qu’on lui prête des amants pour la discréditer, elle quitte le Bonheur des Dames pendant un moment, pour revenir du côté de plus petites enseignes, que l’ascension irrémédiable du grand magasin fait disparaître une à une. L’importance grandissante de Denise auprès de Mouret, et dans le magasin, a pour parallèle la réussite retentissante de ce commerce qui triomphe dans Paris.

Le roman paraît dans les années 1880.

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