Pot-Bouille en feuilleton

Pot-Bouille est un roman du cycle des Rougon-Macquart publié dans la presse en 1882.

Le roman Pot-Bouille est publié pour la première fois en 1882 dans le feuilleton du journal Le Gaulois, principalement en page deux. La publication a lieu entre le 23 janvier et le 14 avril 1882, avec des interruptions. Le roman est publié en volume la même année.

- Début de la publication le 23 janvier 1882.
- Fin de la publication le 14 avril 1882.

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Quelques pistes de lecture : "Famille", "Femme et féminité" et "Société"

•    Famille – La famille et ses complexités

La famille Josserand essaye de se faire donner de l’argent par un oncle bien plus riche. Ce cadeau, qui pourrait être œuvre de générosité, ne s’obtient qu’à l’aide de difficiles machinations présentées au chapitre III : « Elles avaient comploté […] ses doigts dans la sauce. » Les rapports familiaux sont dénués de tout naturel.

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Octave Mouret est le héros de Pot-Bouille : en montant à Paris, il cherche à réussir. Il commence au Bonheur des Dames, en tant que commis chez les Hédouin. Son ambition professionnelle se répercute dans ses tentatives de séduction. Il ne parvient pas à séduire la patronne, ni Valérie Vabre dont l’apparent catholicisme prend des allures un peu folles. Il entame alors une relation avec Marie Pichon.

Mais le cœur véritable du roman est l’immeuble de la rue de Choiseul où il est logé, chez les Campardon. Au fur et à mesure que le roman progresse, le lecteur découvre la vérité qui se cache derrière l’apparente respectabilité des habitants de l’immeuble. Tromperies, machinations financières et amoureuses… rien n’y échappe, et c’est d’ailleurs ce qu’annonce le titre du roman, « pot-bouille » désignant la cuisine des ménages, et par extension les petites affaires intérieures. La façade de l’immeuble de la rue de Choiseul cache donc le linge sale de bien des ménages, tout particulièrement des Josserand, que les domestiques partagent et se racontent dans la cour intérieure.

Le roman paraît dans les années 1880.

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