Le Bossu en feuilleton

Le Bossu est sans doute le roman le plus fameux de Paul Féval. Publié dans la presse, il est le lieu de naissance du personnage populaire Lagardère.

Ce roman de Paul Féval est publié pour la première fois dans le feuilleton du Siècle entre le 7 mai et le 15 août 1857, avec des interruptions dont la plupart sont régulières, les lundis et mardis. Il paraît ensuite en volume en 1858.

- Début de la publication le 7 mai 1857.
- Fin de la publication le 15 août 1857.

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Quelques pistes de lecture : "Famille", "Violence" et "Argent"

•    Famille – Amour et lien filial

Dans ce roman, la question de la famille se pose de plusieurs façons. Il y a une question d’identité, bien sûr – la jeune Aurore étant fille secrète du duc de Nevers – mais aussi un certain nombre d’enjeux autour des sentiments ressentis, principalement entre la mère et sa fille. Ces sentiments forts sont une toile de fond, sur laquelle s’ajoutent l’amour (ou la haine) envers les autres personnages.

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« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ». Cette phrase, comme la fameuse « botte de Nevers », est devenue un lieu commun de la culture populaire française. Elle apparaît pour la première fois dans le roman Le Bossu de Paul Féval, avec ses personnages : Henri de Lagardère, le duc de Nevers et sa fille Aurore… mais aussi le duo comique de spadassins, Passepoil et Cocardasse. Le succès de ce premier roman amène Paul Féval à poursuivre les romans qui se concentrent sur ces personnages… et son fils, Paul Féval fils, prendra la suite en enrichissant la série.

Dans ce roman, l’intrigue se concentre sur la mort du duc de Nevers, trahi par un de ses amis, et la vengeance dont le chevalier Henri de Lagardère poursuit le coupable et ses associés. Roman de cape et d’épée, on y voit une image de la bravoure, concentrée autour de l’habilité du personnage principal, ainsi que sa signature la « botte de Nevers » transmise à lui par le défunt. Ce parcours de vengeance se double d’intrigues de cours – car le coupable est au plus haut rang – et d’amour – puisque Lagardère s’occupe de la fille secrète de Nevers, jeune femme d’une rare beauté.

Le roman paraît dans les années 1850.

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