Pour comparaison, on peut prendre l’exemple de la scène du chapitre IX relevée plus bas, et qui se situe aux pages 377 et 378 dans la numérotation pensée pour le volume : « Oui, je suis, lui dit-il, le compagnon d’armes de ton père […] me dit Godefroy. » Dans la publication antérieure de 1838 le texte est présenté de façon classique, en feuilleton. On note de petites différentes dans cette première version, où notre extrait commence par « Je suis ».
• Politique – Actualité politique
La situation politique est résumée au chapitre I par le biais du récit du nouvel arrivant, racontant à celui qui était resté sur place : « Cependant, ce retour inattendu […] sœur du roi. » On reconnait là la mise en place d’un cadre historique correspondant à une actualité pour les personnages, mais à un contexte passé pour le lecteur qui découvre ici davantage d’éléments sur la situation qui entoure les personnages.
• Fantastique et superstition – Le merveilleux et le fantastique
Plusieurs moments du roman décrivent des faits surnaturels et fantastiques, intégrés au récit de façon naturelle quoiqu’impressionnante. On trouve par exemple une scène de mariage entourée de morts et imprégnée de mysticisme, au chapitre IV : « Bertha prit de sa main froide […] revoyait ouverte. »
Cette première scène est suivie d’une autre, qui s’explique par une action divine, en Terre sainte, au chapitre IX aux pages 377 et 378 : « Oui, je suis, lui dit-il, le compagnon d’armes de ton père […] me dit Godefroy. »