Les Roués innocents en feuilleton

•    Femme et féminité – La femme en société

Au cœur du roman se trouvent plusieurs femmes, dont la position en société est délicate et joue sur beaucoup de manipulation et de représentation. Dès le début, le roman présente la séduction comme une stratégie. Ainsi, dans le premier chapitre, on observe la mise en œuvre de stratégies de séduction et plus particulièrement le personnage de Florence cherchant à empêcher le bon déroulement du plan d’Amine : « On passa au salon […] toute entière. » 

Il y a par ailleurs dans ce récit une sorte de hiérarchie des femmes entre elles. Au chapitre III, le cas particulier de Florence fait l’objet d’une description, qui prend sens au moment du dénouement : « D’ailleurs Florence était […] une princesse de sang. » 

•    Religion – La foi

Dans le monde de jeu et de fausseté où évolue le jeune Henri, la religion semble n’avoir aucune place. Néanmoins, on voit plusieurs passages, comme celui du chapitre II, où des jeunes femmes se rendent à l’église : « La mise de la jeune femme […] à Henri Dalberg. » Pourtant, la scène semble faussement pieuse, l’église abritant des échanges qui font penser à des billets d’amour.