Journal d’une femme de chambre en feuilleton

Le Journal d’une femme de chambre est un roman d’Octave Mirbeau qui paraît dans la presse.

Ce roman paraît pour la première fois en première page de L'Écho de Paris, les mardis avec quelques interruptions, entre le 20 octobre 1891 et le 26 avril 1892. Il est repris dans La Revue blanche en 1900 et en volume cette même année.

- Début de la publication le 20 octobre 1891.
- Fin de la publication le 26 avril 1892.

Le roman-feuilleton
Le roman-feuilleton
Quelques pistes de lecture : "Histoire du texte et métatexte" et "Société"

•    Histoire du texte et métatexte – Textes réadaptés

La version du roman publiée dans le journal est une première version : celle de La Revue blanche puis du volume est fortement remaniée. L’incipit en lui-même change, avec de nombreuses modifications de détail, dont la date de cette première entrée de journal, ainsi que de nombreux éléments de formulation : « Je suis entrée aujourd’hui […] Ah ! vrai ! » ce qui en volume devient : « Aujourd’hui, 14 septembre […] désormais, je vais vivre… » Dans la version reprise en volume, la mise en place du départ pour la Normandie est plus explicitée.

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Roman de la bassesse des plus riches – mais aussi des pauvres – le Journal d’une femme de chambre se présente comme le journal d’une jeune domestique, Célestine, laquelle raconte son métier, les humiliations et difficultés de sa vie. Le récit propose de nombreuses histoires datant de positions précédentes, à Paris, et notamment sa déception auprès d'un autre employé, William. Mais c’est chez les Lanlaire, en Normandie, qu’elle commence un nouvel emploi dont elle raconte le détail dans ce roman – hors de Paris, elle espérait un repos qu’elle ne trouvera pas vraiment. Elle y rencontre pourtant Joseph, également employé par la famille, personnage dur et sadique, qu’elle finira pourtant par épouser, devenant elle-même un peu « maîtresse ».

Le roman paraît dans les années 1890.

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