La Lanterne magique en feuilleton

La Lanterne magique est une suite de petites « études » de Théodore de Banville publiées dans le journal.

Ce texte de Théodore de Banville paraît pour la première fois dans le Gil Blas, à raison d’une publication le vendredi entre le 26 mai et le 1er décembre 1882. L’ensemble paraît en volume en 1883.

- Début de la publication le 26 mai 1882.
- Fin de la publication le 1er décembre 1882.

Accéder à la page "Quelques pistes de lecture :
Accéder à la page "Quelques pistes de lecture : "Histoire du texte et métatexte" et "Femme et féminité""
Quelques pistes de lecture : "Histoire du texte et métatexte" et "Femme et féminité"

•    Histoire du texte et métatexte 

Du feuilleton au volume :

Le recueil La Lanterne magique, dans sa version en volume, réutilise les textes qui portent déjà ce titre dans le Gil Blas, mais en choisissant un ordre différent. Cette réorganisation des textes permet principalement une continuité thématique plus claire. 

Ainsi, la première douzaine commence avec la publication du 20 octobre 1882 dans sa totalité, suivie des textes publiés le 3 novembre 1882 à l’exception de la dernière section, « La femme du Diable », qui n’est pas reprise à cet endroit. Les quatre derniers éléments paraissent en une seule publication le 29 septembre 1882.

>

Le recueil La Lanterne magique projette, à la manière de la machine dont elle tire son nom, une série de moments, de saynètes, représentant de nombreux aspects de la vie. Comme un kaléidoscope, l’ensemble de ces textes propose un ensemble de fragments vus ou imaginés. Les textes, indépendants, sont tous très courts et parfois reliés par une thématique commune.

Il ne s'agit pas d'un roman-feuilleton mais bien de nouvelles publiées une à une par Théodore de Banville. Il n'y a donc pas d'effet d'attente, et les textes ne paraissent pas dans le « feuilleton ». Néanmoins, c'est un cas de figure courant dans les quotidiens au XIXe siècle : des nouvelles sont alors publiées dans la partie supérieure du titre, de façon parallèle aux romans-feuilletons que l'on retrouve dans le rez-de-chaussée.

Les études paraissent dans les années 1880.

>