La Résurrection de Rocambole en feuilleton

Ayant entendu l’histoire de Vanda, Rocambole, désigné par son numéro de bagnard, raconte son propre passé de criminel au chapitre XX du Prologue : « Eh bien ! écoute […] j’ai failli devenir grand d’Espagne. »

Un autre crime du passé apparaît dans la première partie, intitulée « Les Orphelines », et le docteur qui en est en partie coupable réfléchit à son statut de criminel, et à la punition qu’il mérite ou non, au chapitre XX : « Le docteur était devenu […] cet homme à demi foudroyé. »

•    Religion – La foi

La religion apparaît par moments dans le roman. Un personnage représentatif de cette problématique est celui de Camélia, profondément croyante, mais d’une façon qui reste entachée par son passé trouble comme on le voit dans la partie « Les Orphelines », au chapitre L : « Camélia s’était jetée dans la dévotion […] toutes les prisonnières à la fois. » 

•    Amour – Désir et passion 

L’amour n’est pas le thème principal du roman, mais il y apparaît. Dans cette scène de la première partie, au chapitre LXXXIII, la mort apparente d’Antoinette bouleverse son amant : « Agénor, que Milon portait […] tu n’es pas morte ! »

Plus tard, Rocambole prétend aimer Vasilika, et imite l’expression de l’amour sans le ressentir. Au chapitre XLII de la partie III, il lui fait une déclaration enflammée, que le narrateur désigne immédiatement comme étant du jeu d'acteur : « Il osa lui prendre la main […] Une chaise de poste nous attend… »