L’Œuvre en feuilleton

Mais le roman propose aussi un rapport de l’artiste à son œuvre et à sa création. Claude est rapidement dévoré par les doutes, comme ici au chapitre III : « Le commencement de la semaine […] d’une grande maison froide. » C'est là un indice de la fin tragique du roman.

•    Femme et féminité – La séduction

Au premier chapitre la beauté de Christine endormie séduit le jeune homme, mais avant tout comme une figure parfaite, un modèle pour la représentation : « Depuis qu’il était debout […] Une vraie trouvaille ! »
Cette séduction, par le biais du regard de l'artiste, à laquelle finalement Christine ne peut pas grand-chose, se poursuit et s’amplifie au chapitre IV, lorsqu’elle accepte de poser nue pour lui : « Saisi, immobile de joie […] et figé de la pose. »

•    Amour – Désir et passion

L’amour de Christine pour Claude est plein de sacrifices, et dans cet extrait du chapitre VI, il s’agit notamment de sacrifier un confort financier et matériel : « Enfin un soir […] avec des rires de soulagement. » Il s'agit d’une décision d’amour, rapide et brutale, emportée.

Avec la déception artistique, la distance se creuse avec Christine, et une sorte de férocité du personnage revient, comme ici au chapitre VI : « Crois-tu ? […] la vie était drôle ! »
C’est ainsi qu'à l'inverse, lorsque la folie frappe Claude, c’est l’amour de Christine qui se révolte au chapitre XII : « Elle se redressa […] rien eu ensemble. »