Une Ville flottante en feuilleton

Une Ville flottante est un roman de Jules Verne publié dans la presse en 1870.

Ce roman est publié pour la première fois dans la rubrique feuilleton du Journal des débats entre le 9 août et le 6 septembre 1870, avec quelques interruptions. Le roman est ensuite publié en volume par Hetzel en 1871.

- Début de la publication le 9 août 1870.
- Fin de la publication le 6 septembre 1870.

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•    Le progrès technique – La célébration du progrès

Une Ville flottante se déroule sur le Great Eastern, paquebot à roue à aubes qui fut une prouesse technologique de par sa taille – mais dont nombre d’aspects se révélèrent problématiques. Au chapitre I, une description du navire est prise en charge par le narrateur ; et plus précisément dans le cas de cet extrait, des roues : « Cependant les ouvriers […] du steam-ship. »

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Le roman Une Ville flottante revient sur l’histoire d’un géant des mers condamné à l’échec malgré l’avancée technologique qu’il est censé représenter, en en faisant le cadre de l'intrigue. Le Great Eastern est en effet lancé en 1858 et doit être un luxueux paquebot de transport de passagers, premier paquebot géant au monde et pendant longtemps le plus long. Mais de nombreuses déconvenues en font une préfiguration du Titanic, et il manque de couler aux abords de New York. Pour finir, le paquebot pose le premier câble transatlantique. Entouré d’un mystère autour de la mort d’un ouvrier lors de sa construction, qui lui donne la réputation d’être frappé d’une malédiction, il finit par être détruit en 1899.

Au croisement de la prouesse du progrès industriel et du mysticisme qui veut qu’une vache ait fini accrochée à un lustre, ce paquebot à roues à aubes est pour Jules Verne un fantastique sujet contemporain. Le roman raconte une traversée transatlantique. Le narrateur en est le personnage principal, observateur d’une société composée des milliers de passagers du paquebot. Mais c’est aussi le roman d’une histoire d’amour frappée de malheur. Et, pour Verne, l’occasion d’observer les prouesses technologiques que représente un pareil bateau – sans cacher pourtant ses défauts et l’imaginaire qui les entoure…

Le roman paraît dans les années 1870.

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