Le Cabinet des antiques en feuilleton

Le Cabinet des antiques est un roman de Balzac qui paraît pour la première fois en feuilleton dans la presse.

Ce roman de Balzac est publié en deux parties distinctes dans deux journaux différents. La première paraît dans Le Messager en mars 1836. La seconde, accessible ici, est publiée pour la première fois dans la rubrique « Variétés » du Constitutionnel entre le 22 septembre et le 8 octobre 1838 : le roman paraît un jour sur deux. Cette partie est présentée comme une nouvelle sous le titre « Les Rivalités en province ». Le roman est publié en volume, avec quelques modifications, dès 1839.

Le Roman feuilleton - journal
Le Roman feuilleton - journal
Quelques pistes de lecture : « Société », « Femme et féminité » et « Les lieux »

Ce roman de Balzac brasse de nombreux thèmes, dont notamment celui les opérations financières que l’on rencontre tout au long du roman et qui constituent un thème constant dans le roman.

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Le Cabinet des Antiques est un roman de la grande noblesse déchue. Il suit la difficile survie de la famille d’Esgrignon, de la plus haute aristocratie, après la Révolution. Cette noblesse de province est très largement hors du temps, d’où le nom du salon où se réunissent ces illustres vieux, le « Cabinet des Antiques ». 

Très fier d’être d’un sang pur, qui ne s’est jamais mêlé en-dessous de son rang, le marquis d’Esgrignon met tous ses espoirs dans son fils, Victurnien. Mais l’éducation noble d’un autre temps est en réalité pour le jeune homme un handicap, car elle ne le rend pas apte à une vie dans le monde de la Restauration où son nom ne le garantit plus des dettes et des procès. À cela s’ajoute la jalousie d’un parvenu, trop heureux de l’opportunité de faire perdre la face à cette famille si imbue d’elle-même.
Roman d’une chute inévitable, Le Cabinet des Antiques propose un regard acéré sur l’évolution des mœurs et des temps, mais également sur le rapport entre Paris et la province, comme en atteste notamment le rôle important de la duchesse de Maufrigneuse, personnage éminemment parisien, dans ce roman des ambitions de province.

Le roman paraît dans les années 1830.

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