La zoologie au XIXe siècle

Découvrez une sélection d'oeuvres de grands zoologistes du XIXe siècle.

Audouin se fit d'abord connaître par ses travaux sur les invertébrés des littoraux, en collaboration avec Henri Milne-Edwards. Professeur d'entomologie au Muséum national d'histoire naturelle, on lui doit entre autres une importante Histoire des insectes nuisibles à la vigne... (1842). Il fut aussi l'un des fondateurs des Annales des sciences naturelles.

Spécialiste d'anatomie comparée et de paléontologie, Cuvier proposa une nouvelle classification du règne animal. Il croyait à la fixité des espèces et s'opposa au transformisme issu des théories de Lamarck.

Souvent considéré comme le père de l'herpétologie, il publia notamment l'Erpétologie générale ou Histoire naturelle complète des reptiles, en neuf tomes. Il fut titulaire de la chaire d'ichtyologie et d'herpétologie du Muséum, à laquelle lui succéda son fils.

Fabre s'intéressa d'abord à l'entomologie en autodidacte, avant d'obtenir un doctorat en sciences naturelles. Ses travaux sur les moeurs des insectes furent considérés comme un des points de départ de l'éthologie française. Il rendit compte de sa vie et de ses travaux dans ses imposants Souvenirs entomologiques.

Jeune professeur de zoologie au Muséum d'histoire naturelle, Geoffroy Saint-Hilaire rapporta des matériaux de recherche de l'expédition d'Egypte. A partir de ces collections, il développa une théorie d'après laquelle tous les animaux étaient constitués selon un plan unique. Cette conception fut à l'origine d'importantes polémiques qui l'opposèrent notamment à Cuvier.

Les 435 planches des Oiseaux d’Amérique, parues entre 1827 et 1838, sont, par leur dimension, leur nombre et la qualité de leur exécution, un des sommets de l’édition ornithologique. L’ambition d’Audubon était de représenter les oiseaux en grandeur nature, dans leur environnement naturel et dans des attitudes pleines de vie.

Lacaze-Duthiers créa deux stations de biologie marine, qui permettait l'expérimentation et non plus seulement la description zoologique. Il fonda également la revue des Archives de zoologie expérimentale et générale.

Fils d'Henri Milne-Edwards, il se spécialisa en ornithologie et en mammalogie, disciplines qu'il enseigna à partir de 1876 au Muséum national d'histoire naturelle.

Elève de Lamarck, Henri Milne-Edwards s'intéressa aux invertébrés et à la biologie marine des littoraux, qu'il étudia avec Audouin. Il occupa diverses chaires au Muséum national d'histoire naturelle.

Successeur de Milne-Edwards à la chaire de mammalogie du Muséum, Emile Oustalet fut également président de la Société zoologique de France. Ses principaux ouvrages traitent d'ornithologie.

Professeur au Muséum d'histoire naturelle de Rouen, il s'attacha à enrichir les collections de l'établissement. Il fut un ardent promoteur de la vulgarisation de la zoologie, dispensant lui-même des cours pour le grand public.

Après quelques travaux sur les invertébrés, Vaillant se spécialisa dans l'étude des poissons et des reptiles. Il participa à plusieurs expéditions scientifiques, qui enrichirent les collections du Muséum.

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La zoologie du début du XIXe siècle bénéficie des découvertes du siècle précédent, à commencer par les travaux de Linné sur la nomenclature et la classification des êtres vivants. Néanmoins, alors que Linné considérait chaque espèce comme une donnée invariante, certains scientifiques abandonnent peu à peu cette vision fixiste de la nature : c’est la naissance des théories de l’évolution. Les débats peuvent alors être violents, à l’image de la controverse qui oppose Cuvier et Geoffroy Saint-Hilaire.

Les recherches en paléontologie, en anatomie comparée ou encore en morphologie se développent et viennent enrichir les connaissances zoologiques. De nouvelles disciplines comme l’embryologie ou la tératologie apparaissent également. Les expéditions scientifiques permettent de découvrir de nouvelles espèces et d’en rapporter des spécimens naturalisés, à destination des muséums d'histoire naturelle, ou vivants, à destination des jardins zoologiques. La faune locale n’est pas non plus négligée, notamment grâce à l’implication des sociétés savantes régionales.

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