Marcelle Rabe en feuilleton

Marcelle Rabe est un roman de Théodore de Banville publié dans la presse.

Ce roman paraît pour la première fois dans le feuilleton de l’Écho de Paris, principalement en deuxième page, entre le 20 janvier et le 17 février 1891 avec une seule interruption. Il est repris en volume la même année, mais également dans La Vie populaire entre le 16 avril et le 31 mai 1891.

- Début de la publication le 20 janvier 1891.
- Fin de la publication le 17 février 1891.

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•    Art et artiste – L’art comme sujet

Le roman est très influencé par un rapport esthétique à la réalité, et l’on y rencontre également des personnages artistes. C’est le cas du peintre, Jean Carion, personnage qui joue un rôle de confident tout au long du roman : dans la partie II, au début du roman, on trouve une rapide ekphrasis de son tableau consacré à Job : « L’autre tableau de Jean Carion […] contre les personnages comiques. »

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Marcelle Rabe est un roman de Théodore de Banville qui traite avant tout d’amour. L’héroïne éponyme est au cœur du roman, mais ce ne sont pas vraiment ses aventures et ses amours que l’on suit. Le héros véritable est un médecin, Daniel Mathis : jeune et brillant, ami de plusieurs artistes dont l’esthétique (notamment picturale) rythme l’ensemble du roman, il tombe fou amoureux de Marcelle Rabe, une courtisane. Celle-ci étant malade, il est appelé à son chevet pour la guérir. Consciente pourtant de son statut et de l’impossibilité pour elle de vivre une relation légitime avec le jeune homme, celle-ci se refuse résolument à lui parler d’amour et cherchera alors activement à se faire oublier afin d’éviter au médecin un véritable déshonneur. 

Dans ce roman qui met en scène autant la passion basse que la plus délicate grandeur d’âme, Théodore de Banville pose un regard d'artiste sur la vie. Dans le roman, on trouve des personnages artistes (un peintre, un poète), mais aussi une scène de représentation théâtrale. Quant à la médecine, elle est traitée comme une science et également comme un art. 

Le roman paraît dans les années 1890.

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