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Gallica
La Bibliothèque numérique
de la BnF et de ses partenaires

Gallica, 20 ans déjà !

17
9 janvier 2018

Gallica fête ses 20 ans ! Cet anniversaire, c’est aussi le vôtre, et nous vous réservons de nombreuses surprises dans les prochaines semaines... Pour commencer, retour sur vingt années d’histoire commune et sur quelques-uns de nos meilleurs souvenirs. N’hésitez pas à partager les vôtres !

Si Gallica était une personne, comment écrirait-on sa biographie ? "Gallica", ce serait plutôt masculin (comme "site internet") ou féminin (comme "bibliothèque") ? Comme il ne nous appartient pas de trancher, nous avons opté pour une forme neutre : un "portrait en 10 dates clefs", semblable à ceux dont la presse est friande. 

Gallica en 10 dates clefs

Fin de l’année 1997 Naissance à Paris. Le bébé pèse 20 000 titres et se porte bien.
2000 Commence à s’affirmer : changement de look et de version.
2005 Se fixe le défi de numériser la presse quotidienne.
2007 Pèse désormais 350 000 titres. Défie ses camarades : se lance, en réaction à l’initiative de Google, dans la numérisation de masse : plus de 100 000 imprimés par an.
2009 S’intéresse à tout. Varie les plaisirs en poursuivant la numérisation des collections spécialisées (cartes et plans, partitions, monnaies, etc.) et la numérisation concertée avec les partenaires de la BnF. Crée un blog et une lettre d’information.
2010 Adolescence : crée sa page Facebook et son fil Twitter… Ouvrira un compte Pinterest deux ans plus tard.
2013 Sortie de l’âge ingrat : range sa bibliothèque numérique en créant des Sélections (classées par type de documents, par thématique, par aire géographique). Se sent tout de suite mieux…
2015 Officialise sa relation (déjà ancienne) avec les Gallicanautes. Nouveau changement de look et de version.
2017 Donne naissance à Gallicadabra (application de lecture pour les enfants) et Gallicarte (géolocalisation des résultats de recherche dans Gallica). S’installe avec les Gallicanautes dans Gallica Studio.
2018 L’âge des possibles. Vous réserve encore de belles surprises…

Sources : Sophie Bertrand et Aline Girard, "Gallica : de la bibliothèque de l’honnête homme à celle du Gallicanaute", Bulletin des bibliothèques de France.

Gallica et les Gallicanautes, en 10 souvenirs

Ah... chers Gallicanautes, l’histoire de Gallica, c’est aussi et surtout celle de vos usages, de vos attentes, de notre relation avec vous. Les souvenirs et les anecdotes sur cette relation presque… sentimentale (osons l’avouer !) sont si nombreux que nous avons eu le plus grand mal à n’en choisir que 10. Mais nous y reviendrons au cours des festivités (restez à l’affût, des tweets et des billets de blog mijotent…) ! Voici, sous forme de tweets classés par ordre chronologique, notre top 10.

1) La première mention de Gallica (qui n’avait pas encore de fil Twitter, 17/11/2007) :

2) Le premier tweet de @GallicaBnF (02/08/2010) :
3) La première mention de @GallicaBnF (02/08/2010 - Christine Genin) :
4) Le premier troll (02/08/2010) :
5) Le premier signalement d'erreur 500 (03/05/2011) :
6) L’échange le plus passionnel et tumultueux (26 mars 2013)
7) La première menace de rupture (12 décembre 2014) :

8) La première utilisation du hashtag #Gallicanautes – et le premier #Gallichat (02/08/2010) :

9) La première question de sémantique : qu’est-ce qu’un Gallicanaute ?

10) Le point de vue du linguiste et lexicographe Alain Rey :

Et vous ? Quels sont vos souvenirs de Gallica ? Y avez-vous un document fétiche ? N’hésitez pas à partager vos propres "madeleines de Proust" en commentaires sur le blog ou sur les réseaux sociaux, avec le hashtag #Gallica20ans !
 
L’équipe Gallica vous a préparé de nombreuses nouveautés et surprises que nous dévoilerons dans les jours et semaines qui viennent. Aurez-vous la patience d’attendre ?

Commentaires

Soumis par Peccadille le 09/01/2018

Bon anniversaire Gallica ! Merci d'être là :)

(et dans ma vie depuis 10 ans... et même dans mon lit maintenant que j'ai une liseuse électronique pour lire tes epub ! )

Soumis par JM LE GOASTER le 10/01/2018

et merci de me permettre grâce à tout ce travail de numérisation de me permettre d'accéder à tant de documents de chez moi

merci aussi pour ce travail de vulgarisation !

JMLG

Soumis par DELADERIERE le 10/01/2018

Songeons un instant à l'émerveillement de nos grands auteurs d'antan s'ils avaient eu à leur disposition, posé à coté de leur chandelle , un écran allumé , une petite fenêtre ouverte sur le monde immense : la gigantesque bibliothèque Gallica. L'ont-ils rêvé, l'ont-ils seulement imaginé ? Comment leur oeuvre en aurait été enrichie ?
On ne rendra jamais suffisamment hommage aux initiateurs de ce projet qui y ont cru à l'époque où la technologie numérique était loin de ce qu'elle est devenue. Ils y ont cru et je les en remercie.

Soumis par Minimum le 10/01/2018

Une vraie mine d'or dans laquelle j'aime errer au gré de mes fantaisies.
Dans le jardin de la culture, aucune plante n'est inutile...
Continuez !

Soumis par Gérard le 11/01/2018

Je prends plaisir à consulter les journaux, qui pour beaucoup s'arrêtent en 1944, c'est bien cela ? A part Ouest-France, il y a peu de régionaux ! Plus de journaux et plus près de nous, y pensez-vous ? Merci à tous et à toutes les petites mains, mais aux cerveaux d'or, vous êtes l'honneur de la France éternelle ! On vous aime.

Soumis par Nadia Marguerit... le 22/01/2018

Bonjour cher lecteur,

En raison du droit d'auteur, les journaux sont numérisés jusqu'en 1946, et les années suivantes sont ajoutées par la suite, au fur et à mesure de leur entrée dans le domaine public. Si vous souhaitez découvrir plus de journaux locaux, vous pouvez consulter nos pages Sélections. Dans notre sélection "Presses et revues", vous trouverez un onglet "Presse locale et régionale", et dans notre sélection "France", vous trouverez pour chaque département une sélection presse.

Bien cordialement,

Soumis par Gauthier LANGLOIS le 13/01/2018

Gallica m'a permis notamment mener une enquête sur une célèbre mystification littéraire du XIXe siècle, dont Victor Hugo, George Sand ou Proudhon ont été victimes.
Le résultat a fait l'objet d'un article intitulé "Enquête sur une lettre mystérieuse" que vous trouverez sur mon blog : https://paratge.wordpress.com/2014/12/16/la-lettre-mysterieuse-contribut...

Gallica m'a permis également d'illustrer l'article et de renvoyer les lecteurs vers les sources.

Soumis par Gauthier LANGLOIS le 13/01/2018

Merci pour tout ce travail de numérisation et d'indexation. Gallica permet non seulement d'avoir accès à des ressources éloignées de chez soi ou jusque là réservées à un public limité, mais permet de trouver en quelques clics des informations insoupçonnées ou qui auraient demandé des milliers d'heures de lectures fastidieuses. Je pense notamment à tout ce que la presse du XIXe siècle peut apporter pour L'Histoire littéraire, la vie quotidienne, la généalogie...
Historien médiéviste, je me permet une suggestion de numérisation : les collections généalogiques et historiques conservées dans le département des manuscrits. Et notamment la collection Doat, très utilisée par les chercheurs méridionnaux, mais aussi la collection Languedoc bénédictins et la collection Clairambaut, très peu connues.
Merci encore

Soumis par Xavier, en bas ... le 18/01/2018

Une richesse documentaire exceptionnelle, un site s'améliorant en permanence, des réseaux audacieux (Gallica sur Tweeter en si peu de caractères...) et un plaisir toujours neuf de lire du vieux !
Merci à vous qui m'avez accompagné durant mes études et continué de le faire pour le bonheur d'apprendre !

Soumis par maignien yannick le 20/01/2018

Bel anniversaire pour Gallica ! Mes pensées iront vers les explorateurs des années 1991/ 1997 qui ont bataillé au sein de l'EPBF d'abord, puis de la BNF, pour concevoir lancer et mener à bien les premiers 100. 000 ouvrages numérisés de ce qui deviendra Gallica, au sein de la Mission pour la politique scientifique de numérisation de la toute nouvelle BNF, sous les auspices conjugués de Marcelle Baudiquez et Alain Giffard . Inutile de rappeler la nature de ces guerres préhistoriques...Tout ceci est oublié des agapes officielles (comment en serait-il autrement ?), plus grave : gommé des "mémoires" bibliothécaires de ceux qui ont mission de "conserver" ce passé. Préhistoire donc. Sans rancune : le futur Gallica a failli mourir dans les limbes cent fois avant d'être baptisé. L'important est bien que cet ADN se soit développé aussi vigoureusement. ( Voir par exemple : Marcelle Beaudiquez et Yannick Maignien, « La politique de numérisation de la Bibliothèque nationale de France », in 3e colloque Microlib, Bruxelles, 1994. ou : Yannick Maignien, « La constitution de la collection numérisée de la Bibliothèque nationale de France : vers un nouvel encyclopédisme ? », Literary and linguistic computing, vol. 10, p. 51–59, 1995. ou ;
Yannick Maignien et Jean-Didier Wagneur, « Numérisation et nouvelles pratiques de lecture », Bulletin d'informations - Association des bibliothécaires français, nᵒ 167, p. 39–42, 1995.
ou :
Yannick Maignien et Jean-Didier Wagneur, « Numérisation et nouvelles pratiques de lecture », Bulletin d'informations - Association des bibliothécaires français, nᵒ 167, p. 39–42, 1995. etc etc.

Soumis par MIGUET Yves le 07/02/2018

Tous mes Vœux pour ces 20 ans ! Mais aussi TOUS mes remerciements à TOUTE l' EQUIPE qui nous "livre" une telle somme de connaissance et donc de travail qui nous pousse à nous cultiver chaque jour d'avantage. Bon courage à TOUTES et à TOUS et j'espère pouvoir encore lire votre travail avec toujours autant de satisfaction.

Soumis par Isidore Beautrelet le 14/02/2018

Doctorant en droit et grand amateur de littérature et d’histoire, Gallica m’est d’abord d’une grande aide pour ma thèse en me permettant d’accéder à des jurisprudences anciennes et à différents traités en quelques clics. C’est ensuite un moyen d’assouvir ma passion pour la littérature grâce à ses moult e-books.

Vous êtes un bijou. Vous faites un travail formidable.

Je vous souhaite un joyeux anniversaire !

Soumis par MELIANI SELLAMI le 15/02/2018

Je tiens à remercier les responsables et tout le personnel de Gallica pour les efforts qu'ils déploient en vue de mettre à la disposition du public francophone des ouvrages rares souvent indisponibles en dehors de la France. Je souhaite que des livres tels que "l'iconographie historique de l'Algérie" et" l'évolution du nomadisme en Algérie" soient numérisés et mis en ligne. Bon courage à toute l'équipe de Gallica.

Soumis par marie malley le 21/02/2018

ce fut bien pire qu'une coupure de gaz donc de chauffage, et aussi grave que la coupure d'eau qui prive de café et de lavage de dents, avec l'inquiétude qui monte : est-ce que c'est juste aujourd'hui ?, et comment faire si jamais la coupure était définitive ?
Alors, merci Gallica, merci à tous, et bonne route.

Soumis par Un chercheur le 26/02/2018

Gallica c'est surtout ce qu'on y a mis et ce qu'on peut en faire. Bravo à tous les bibliothécaires qui ont passé leurs journées à sélectionner des documents et répondre à nos demandes. Leurs choix ont considérablement ouverts la recherche universitaire à de nouveaux objets. Cet esprit "Gallica" qui s'est imposé dès ses débuts est ce qui fait sa différence avec les autres sites. Maintenant, il faudrait un peu plus d'audace pour offrir des fonctionnalités plus modernes que celles un peu trop canoniques qui limitent le site et ça sera parfait.

Soumis par Sarah le 06/03/2018

Merci à Gallica qui m'a permit d'accéder à un grand nombre d'ouvrages dont la lecture a été essentielle pour mener à bien mes études à l'université ! Merci également pour toutes les explications d'oeuvre que j'y aie lu et que je continu à lire !
Gallica nous pousse à être curieux, c'est une chance de pouvoir y accéder !

Soumis par Australia le 18/03/2018

Bonne anniversaire Gallica.

Many thanks to you and the wonderful people of France for this exceptional resource, truly an international treasure.

From your friends in Australia.

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