Résultats de l’enquête 2016 auprès des usagers de Gallica
À l'automne dernier, vous avez été très nombreux à répondre à la grande enquête Gallica qui visait à mieux connaître vos usages et vos attentes. Merci à tous ceux qui ont participé. Les résultats complets de l'étude sont désormais consultables en ligne. Le blog Gallica vous en propose une synthèse.
Etudes de l'oeil, Jean Jacques Lequeu,
dessin, plume et lavis, en couleur, 23 x 26,8 cm, 1792.
Une satisfaction remarquable
Faisant suite à celle de 2011, une enquête auprès des usagers de Gallica a été menée en octobre 2016 par la société TMO, en partenariat avec le labex Obvil et Télécom ParisTech. 7 600 internautes ont répondu à un questionnaire en ligne, soit presque deux fois plus que lors de la précédente enquête. Ce très bon taux de réponse signe un fort attachement que vérifient une satisfaction en hausse et une conviction désormais bien établie que Gallica est une bibliothèque "pour tous". Les résultats complets de l'étude sont aujourd'hui consultables en ligne.
Au sein des 95 % de gallicanautes se déclarant "satisfaits", la part des "tout à fait satisfaits" atteint 48 %, chiffre très élevé pour ce type d'enquête. Derrière cette satisfaction globale, des marges de progrès demeurent cependant : un gallicanaute sur quatre a du mal à trouver les informations pratiques ; et si le site web classique est jugé plus fluide qu'en 2011, vous n'êtes que 27 % à être "tout à fait d'accord" avec ce jugement. Enfin, les principales attentes concernent le téléchargement de corpus, les outils de transformation des documents (découpage, extraction, etc.) et des rebonds vers d'autres ressources, de la BnF ou non.
Les "gallicanautes" : une diversité d'usages et d'usagers
Souvent qualifiés d'usagers "distants", les gallicanautes nous rappellent que les offres physiques et numériques se nourrissent l'une de l'autre : 38 % disent avoir déjà fréquenté les espaces physiques de la BnF. Les domaines les plus consultés restent l'histoire, suivie par la littérature, puis l'art – même si un répondant sur trois déclare consulter plus de trois domaines –, avec une bonne notoriété de la diversité des types de documents accessibles, en particulier les livres et la presse.
Si les consultations de Gallica sont majoritairement le fait de projets de recherche précis – pour son métier, ses études ou à titre personnel –, les usages exclusifs sont rares. Derrière cette porosité des motifs, qui rend de plus en plus difficile une "typologie" des gallicanautes, ce sont les recherches personnelles qui pèsent le plus dans les consultations. Ce poids est à mettre en regard de la conquête depuis 2011 d'un public plus âgé, pour partie retraité, souvent très investi dans des recherches documentaires pointues. Cette diversification en direction des "séniors amateurs" vérifie que Gallica n'est pas seulement affaire de spécialistes, les étudiants et enseignants-chercheurs formant d’ailleurs une part désormais modeste des répondants.
Fin 2016 et début 2017, l'équipe Gallica a lancé plusieurs nouveautés qui visent à faire connaître Gallica à un public toujours plus large : une nouvelle page d'accueil enrichie en contenus ; une application, Gallicadabra, destinée aux enfants ; un partenariat avec la Direction du Numérique pour l'Éducation du ministère de l'Éducation nationale, permettant de valoriser les EPUB de Gallica auprès des enseignants dans Éduthèque. Mais, nous en sommes conscients, les gallicanautes restent nos meilleurs ambassadeurs. Merci à vous, donc, pour vos encouragements, vos critiques et vos remarques, qui nous sont extrêmement précieux pour faire évoluer Gallica.
Cette enquête faisait partie d'un projet de recherche BnF / Labex Obvil / Télécom ParisTech. Retrouvez ici tous les autres résultats du projet : entretiens, état de l'art et vidéo-ethnographie.
Pour nous faire part de vos remarques ou suggestions concernant Gallica, écrivez-nous à l'adresse suivante : gallica@bnf.fr.
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