Charles Meryon (1821-1868)

Découvrez les dessins et les eaux-fortes de Charles Meryon conservées à la BnF et numérisées dans Gallica. 

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Meryon commence une carrière d’officier de marine, choisit finalement celle de graveur et finit dans la folie. Initié à l’estampe par Eugène Bléry qui lui fait copier le graveur hollandais du XVIIe, Zeeman, exposant au Salon de 1850 à 1867, il a heureusement eu le temps de graver une centaine d’eaux-fortes dont le sujet principal est le vieux Paris menacé par les transformations haussmanniennes. Une importante série de 22 planches, Eaux-fortes sur Paris, paraît en livraisons de 1852 à 1854, puis en album en 1861. D’un trait ferme et vigoureux, dans de violentes oppositions de noirs et de blancs, il représente des paysages urbains à la fois romantiques et visionnaires, admirés en particulier par Baudelaire. La Société des aquafortistes publie sa dernière planche, Le Ministère de la marine, hantée par les démons qui vont le faire sombrer définitivement dans la folie.

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