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Claude Bourgelat et l'aventure encyclopédique

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16 mars 2023

Claude Bourgelat est, à l’époque de la publication de l’Encyclopédie, écuyer du Roi, chef de l’Académie d’Équitation de Lyon depuis 1740 et correspondant de l'Académie Royale des Sciences de Paris. Grâce à ses ouvrages, notamment le Nouveau Newcastle (1744) et les Éléments d’Hippiatrique ou Nouveaux Principes sur la connaissance et sur la médecine des animaux (1750 à 1753),  Bourgelat se fait connaître progressivement dans le monde des sciences. Il ne participera à l'aventure encyclopédique que durant trois années mais son influence perdurera bien au-delà.

Manège et équitation / par Diderot et d'Alembert ; planches de Goussier, Harguiniez et Soufflot. 1769
 

L’Encyclopédie : une entreprise éditoriale novatrice et colossale


L’Encyclopédie, Tome I (1751)

L’idée à l’origine de la création de l’Encyclopédie est la traduction de l’ouvrage d’Ephraim Chambers Cyclopædia, paru à Londres en 1728. Celui-ci servira de modèle aux auteurs de l’Encyclopédie. Dès 1747, Diderot et D’Alembert sont chargés de cette édition. Il s’agit de faire connaître les progrès de la science et de la pensée dans tous les domaines.

   
Portrait de J. d'Alembert, en buste, de profil dirigé à droite dans une bordure ovale : [estampe]  Dupin, Jean-Pierre-Julien. Graveur. 1774
Denis Diderot / De l'Académie des Sciences de Berlin : [estampe] / Peint par L. M. Vanloo. ; Gravé par David Elève de M. le Bas. 1772

Si l’ouvrage anglais tenait en deux volumes, l’ouvrage français en compte  28 dont 17 volumes d’articles et 11 d’illustrations commentées, les planches du Recueil de planches, sur les sciences, les arts libéraux et les arts méchaniques, avec leurs explications paraissant entre 1762 et 1772.

L’Encyclopédie contient environ 74 000 articles et est diffusée à 4 000 exemplaires. Elle connait de nombreuses éditions. Sa grande originalité est la contribution directe de savants qui diffusent les connaissances du moment, sans se contenter de compilations d’écrits plus ou moins anciens, comme cela se pratique à l’époque. 
L’œuvre compte 139 collaborateurs recensés, des titulaires, dont D’Alembert, Diderot, Voltaire, Daubenton, Le Roy, La Condamine, Morand, … et des correspondants comme Bourgelat. Les rédacteurs, des philosophes, physiciens, géographes, naturalistes, mathématiciens, médecins, ingénieurs, dessinateurs, développeront une œuvre plurielle, critique. Comme le détaille le Discours préliminaire, l’Encyclopédie se veut une porte d’entrée, simple et précise, sur les savoirs :
« L'ouvrage que nous commençons (et que nous désirons de finir) a deux objets comme encyclopédie, il doit exposer autant qu'il est possible, l'ordre et l’enchaînement des connaissances humaines ; comme Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, il doit contenir sur chaque science et sur chaque art, soit libéral, soit mécanique, des principes généraux qui en sont la base, et les détails les plus essentiels qui en font le corps et la substance. »

L’architecture des connaissances proposée pose trois piliers : la mémoire, la raison, l’imagination.


Système figuré des connaissances humaines - In : Discours préliminaire de l'Encyclopédie / D'Alembert ; publié intégralement d'après l'édition de 1763,... par F. Picavet 
 
Le terme Vétérinaire figure dans cet arbre encyclopédique. Il est inclus dans la rubrique Science de la nature, puis dans la branche Zoologie, entre Manège et Médecine. Par contre, la dénomination Maréchallerie, fréquemment rencontrée dans l’ouvrage et souvent associée à Manége, n’y figure pourtant pas.

A cette époque, les spécificités des deux professions, vétérinaire et maréchal ferrant, commencent à se préciser. Alors que la profession de vétérinaire est relativement jeune, les soins aux chevaux sont assurés depuis le Moyen-Age, par les maréchaux et cela jusqu’à la création de l’enseignement vétérinaire en 1761.
Dans une société où le cheval tient une place importante, l’Encyclopédie se devait de traiter ce sujet.

C’est en 1751 que paraît le premier tome de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, dont les enjeux sont définis :


Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Tome cinquième, Discussion-Esquinancie. 1755

Pour la réalisation de cette œuvre qui se doit d’être la plus intelligible possible, D’Alembert et Diderot imaginent alors d’associer les approches alphabétique du Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers  et thématique, afin d’éviter l’effet d’éclatement des savoirs. Pour ce faire… :

Il nous reste à montrer comment nous avons tâché de concilier dans notre Dictionnaire l'ordre encyclopédique avec l'ordre alphabétique. Nous avons employé pour cela trois moyens, le système figuré qui est à la tête de l'ouvrage, la science à laquelle chaque article se rapporte, et la manière dont l'article est traité. On a placé pour l'ordinaire après le mot qui fait le sujet de l'article, le nom de la science dont cet article fait partie; il ne faut plus que voir dans le système figuré quel rang cette science y occupe, pour connaitre la place que l'article doit avoir dans l'Encyclopédie.

Bourgelat et sa rencontre avec les encyclopédistes

Remarqué par Malesherbes, magistrat, directeur de la Librairie, Bourgelat entre en 1752 comme correspondant à l’Académie des sciences de Paris.
  
 Lamoignon de Malesherbes : [estampe] / Gravé par P. M. Alix. 1803
 
Diderot, qui a traduit avec Marc-Antoine Eidous, ingénieur de l’Armée d’Espagne, le Dictionnaire universel de médecine du docteur anglais Robert James, considère que les articles de ce dernier sur les chevaux, s’apparentent à des compilations. Bourgelat propose alors sa collaboration. Elle s’échelonnera des volumes V à VII et portera sur tout ce qui traite de manége et de maréchallerie. Il y décrit les pathologies équines, les traitements qu’il préconise et les opérations à pratiquer sur les chevaux malades. Il montre que le savoir hippiatrique suppose les mêmes qualités et les mêmes études pour le cheval que pour l’homme.

Son nom apparaît ainsi aux côtés d’auteurs tels que Diderot, d’Alembert, Jancourt, Daubenton, Rousseau...
Bourgelat apparaît dans la correspondance de Voltaire en 1760 sous l’appellation « Hippophile Bourgelat ».
Quant à Diderot, il rédige les éloges de Bourgelat dans son article Hippiatrique :

La medecine du cheval, & en général celle des animaux, suppose dans celui qui l’exerce les mêmes qualités & les mêmes études que celle de l’homme. Un bon traité d’hippiatrique n’est donc pas l’ouvrage d’un esprit ordinaire ; pour s’en convaincre, on n’a qu’à parcourir ce que M. Bourgelat en a publié dans cet ouvrage & dans son Hippiatrique.

A partir de 1757, le projet rencontre de multiples difficultés. Il existe de fortes dissensions entre les collaborateurs et les autorités religieuses qui voient d’un très mauvais œil certains articles de l’Encyclopédie.

Bourgelat dans le mouvement intellectuel du XVIIIe siècle

Les idées directrices des philosophes du XVIIIème siècle « Nature, raison, humanité » correspondent-elles aux valeurs de Bourgelat ?
On peut en douter car toute sa vie, cet homme de réseau profitera du système en place. Il accepte par exemple le poste d’Inspecteur de la Librairie de Lyon, fonction dans laquelle il est censé proscrire toute tolérance.
La lettre qu’il adresse au Ministre Bertin datée du 9 Octobre 1764 est significative à ce sujet. Bourgelat écrit, en parlant des Professeurs des Écoles vétérinaires (Professeurs qui ont été formés dans ses Écoles) : « Il est de toute nécessité de les tenir dans la plus grande subordination, et comme des gens à gage qu'on peut congédier au moindre mécontentement.» (Bulletin de la Société centrale de médecine vétérinaire / Société de médecine vétérinaire (France). s), 1918)

Pourtant Bourgelat s’insurgera et ce sera contre le pouvoir des religieux…
C’est à l’occasion d’un article rédigé par D’Alembert, Collège, portant sur l’éducation publique et privée, qu’éclate l’affaire Tolomas, du nom d’un père jésuite qui aurait alors porté ce jugement sur D’Alembert : « Homunicio cui nec est pater, nec res.»
Bourgelat adresse à Malesherbes une lettre dans laquelle il cite des fragments du discours du 30 novembre 1754 prononcé par Tolomas : 

Médecins, avocats, magistrats, vous tenés tout de nous, que sçauriés-vous, hommes sçavans et immortels si nous ne vous avions éclairés, vous seriés dans les ténèbres. 

Puis, Bourgelat commente : 

Le professeur de rhétorique vomit pendant cinq quarts d'heure en très mauvais latin un torrent d'injures contre l'Encyclopédie et tous les encyclopédistes. 

Cet épisode a sans aucun doute rapproché D’Alembert et Bourgelat, comme le montre une lettre datée du 25 décembre 1755 à Bertin dans laquelle Malesherbes évoque Bourgelat « à qui vous et moi nous nous intéressons et qui mérite également la reconnaissance du public et la protection du gouvernement […] »

Suite à cette affaire, D’Alembert abandonne l’aventure encyclopédique et à la reprise de l’édition en 1765, Bourgelat  cesse également toute participation. Est-ce en soutien à son ami ? Souhaite-t-il consacrer plus de temps aux écoles vétérinaires, à la rédaction des réglements pour celles-ci, à son enseignement ?

   
Plaque commémorative École vétérinaire d'Alfort – Musée ENVA

Bourgelat aura donc avant tout collaboré à l’Encyclopédie en tant que professionnel des sciences vétérinaires, avec un esprit scientifique.

L’Encyclopédie, une source méconnue en médecine vétérinaire

Entre les dénominations « maréchallerie » (et ses différentes orthographes), « manége », la combinaison des deux termes, on dénombre plus de 750 entrées.
En fin connaisseur de la science vétérinaire et des chevaux, Claude Bourgelat rédige quelque 235 articles.
Au fil  de ses rédactions, sa pensée évolue, il admet ses erreurs,  se corrige.

Le volume V, publié en 1755 porte sur les articles de DO à ESY.
Il est précisé au sujet de Bourgelat :

L’Encyclopédie vient de faire une excellente acquisition en la personne de M. Bourgelat, Ecuyer du Roi, chef de son Académie à Lyon, & Correspondant de l’Académie royale des Sciences de Paris. Il veut bien nous donner, à commencer à la lettre E, tous les articles qui concernent le Manége, la Maréchallerie, & les Arts relatifs. Ce Volume en renferme déjà un nombre considérable. Les connoissances profondes de M. Bourgelat, dans la matiere dont il s’agit, nous répondent du soin avec lequel ces articles ont été faits ; ils sont marqués d’un (e).

De nombreux  exemples attestent des connaissances de Bourgelat.
Dans Emphysème (Maréchall.),  Bourgelat se montre à la fois critique et constructif vis-à-vis de la maréchalerie :

                                   
Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Tome cinquième, Discussion-Esquinancie. 1755

L’article sur l’Encastelure donne lieu à un développement d’environ une page et porte sur l’épidémiologie, l’étiologie, les symptômes, la prophylaxie et les traitements. Bourgelat cerne le mal, explique comment le lever, propose des remèdes alternatifs en cas d’échec des traitements. 
Dans Encloueure, terme qui se rapporte à la rubrique Manége& Maréchall., une blessure faite au pied du cheval par le maréchal, on remarqe de nombreux renvois : Reflux & Pied (O : D’Alembert), Remolade (DJ : Louis de Jaucourt),  Encastelure (e), Eclisses (e), Retraite (Q : guillaume Leblond), Ferrer (e).
Il rédige un long article sur le terme  Eparvin ou Epervin, une tumeur qui affecte les jarrets.
L’article se termine par le souhait de l’auteur d’approfondir ses écrits dans un de ses ouvrages Elemens d’Hippiatrique.

 
Élémens d'hippiatrique, ou Nouveaux principes sur la connoissance et sur la médecine des chevaux. Tome 1 /
par M. Bourgelat. H. Declaustre (Lyon) ; les frères Duplain (Lyon). 1750-1753

Entre cette rédaction et celle de Genson, maréchal des écuries de la dauphine, qui complète les écrits de Bourgelat, on peut lire une louange concernant ces deux personnages :
L’objet de l’Hippiatrique est maintenant d’une telle importance, qu’après avoir vû ce que M. Bourgelat pense de l’éparvin, on ne sera pas fâché de trouver à la suite de ses idées celles qui nous ont été communiquées par M. GensonC’est un avantage bien précieux pour l’Encyclopédie, d’avoir pû se procurer en même tems sur cette matiere les secours & les lumieres des deux hommes de France qui la connoissent le mieux.
Le volume VI est publié un an plus tard. Il traite des sujets allant de ET à FNE.

Mais l’Encyclopédie semble alors victime de son succès :

Dans l’article Etrivière, Bourgelat revient de façon un peu professorale sur la définition du terme donnée par Eidous :
  
Bourgelat, en fin connaisseur des chevaux, les respecte et  préconise des montes qui ne nuisent aucunement à l’animal, être sensible. L’article Falcade en est un bon exemple :
Quand on supposeroit même dans l’animal une grande legereté d’épaule & de tête, une obéissance exacte, beaucoup de sensibilité, toute l’aisance & toute la franchise qu’il est possible de desirer, il seroit toûjours très-dangereux de le soûmettre fréquemment à de pareilles épreuves… 
L’article Ferrer couvre presque trois pages. C. Bourgelat explique clairement et avec précision comment déferrer, enlever la corne avant de remettre un fer. Il indique aussi la façon dont contenir l’animal. Les instruments utilisés pour tous ces actes ainsi que la façon de les manier, les précautions à prendre pour éviter la brûlure sont explicitées.
Le trop rare renouvellement des fers par les maréchaux est déploré à la fin de l’article.
L’article Ferrure, long et détaillé, commence par une introduction historique, faisant référence à l’usage du fer dans l’Antiquité :

Le volume VII publié en 1757 prend logiquement la suite (FOANG-GYTHIUM ).
Dans Gourme,  Bourgelat apparaît à la constante recherche de vérité scientifique.  
Il est infiniment plus avantageux aux progrès de notre Art, de confesser notre ignorance, que de vouloir paraître en possession de tous les mystères qui nous sont voilés.
Galop est une entrée particulièrement développée qui précise l’article Airs d’Eidous qui en donne une définition :
« sont tous les mouvemens, allures & exercices qu’on apprend au cheval de manége. »
Bourgelat exprime son désaccord avec certains auteurs qu’il ne nomme pas :
« Quelques auteurs ont très-mal-à-propos confondu cette allure avec l’air du pas & le saut ; elle doit d’autant moins être mise au rang de ce que nous nommons airs de manege, que dans cette action l’animal maîtrise plûtôt le cavalier, que le cavalier ne maîtrise le cheval. »

Ici s’achève la contribution de Claude Bourgelat à l’Encyclopédie.

Diderot, Eidous, Genson, Jaucourt et les autres…

Les auteurs des articles relatifs à la maréchalerie sont nombreux. Citons Denis Diderot lui-même, Marc Antoine  Eidous, François Genson, Louis de Jaucourt, le 3ème éditeur avec ses milliers d’articles, ne portant pas seulement sur le manége ou maréchallerie.

Diderot (A) est l’auteur de l’article Cheval. Il s’est inspiré des écrits de Buffon et Daubenton :
« Après l’homme, il n’y a point d’animal à qui l’on​ reconnoisse tant de maladies qu’au cheval. Voyez ces maladies à leurs différens articles. Voyez […] sur-tout le troisieme volume de l’histoire naturelle de MM. de Buffon & d’Aubenton. C’est dans cette derniere source que nous avons puisé la meilleure partie de cet article. »
Il y est question d’histoire, de races, d’élevage, des allures, des robes... Diderot n’a pas l’expérience de Bourgelat et il ne se risque donc pas à évoquer les pathologies du cheval

Il est également l’auteur d’Hippiatrique :
Cet art est très-étendu, & il est d’autant plus difficile que l’animal ne s’explique pas sur ses sensations, & que quand la maladie ne se déclare pas par des symptomes évidens, alors le maréchal est abandonné à sa seule sagacité. La medecine du cheval, & en général celle des ani-maux, suppose dans celui qui l’exerce les mêmes qualités & les mêmes études que celle de l’homme. Un bon traité d’hippiatrique n’est donc pas l’ouvrage d’un esprit ordinaire ; pour s’en convaincre, on n’a qu’à parcourir ce que M. Bourgelat en a publié dans cet ouvrage & dans son Hippiatrique.

De même, il définit le mot Vétérinaire mentionné en tant qu’ « art de la maréchallerie ; il vient du nom latin veterinarius qui signifie maréchal ».

Quant à Eidous, remplacé par Bougelat, il ne rédigera plus d’article après le Ve volume.

On sait peu de choses sur François Genson, maréchal des forges.  Il intervient, entre autre, dans le tome V en complément de C. Bourgelat sur certains articles (Éparvin, Epaule, Clou de rue).

Louis de Jaucourt, encyclopédiste huguenot, figure déjà dans les premiers tomes. C’est un collaborateur prolifique,  auteur de 17 395 articles portant sur divers domaines.

Le long article Hippiatrique rédigé par Philippe-Etienne Lafosse, un maréchal parisien, figure dans le volume III des suppléments.
Ce sera la seule contribution de l’auteur à l’Encyclopédie. Il fut toujours le concurrent malheureux de C. Bourgelat dans l’enseignement de la maréchalerie.

L’Encyclopédie et les planches illustrées

En 1759, l’ouvrage est mis à l’index. Afin de contourner cette mesure, le Recueil de planches de l’Encyclopédie est édité. Diderot poursuit le projet. L’oeuvre contiendra jusqu’à 2 579 planches. Les différents volumes s’organisent autour d’une série de domaines pouvant correspondre à une science, un art ou un métier. Ils sont constitués de deux parties : les planches numérotées, précédés d’une première partie d’explications qui les décrivent et les commentent.

Quelques planches publiées après l’époque Bourgelat illustrent le sujet Manège et équitation. Elles émanent principalement de Harguinier, non différemment orthographié en fonction des sources, mais aussi de Louis-Jacques Goussier et Jacques-Germain Soufflot.

  
Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Planches. t. 7

 
  

 

L’esprit de Bourgelat dans l’œuvre de Panckoucke

À partir de 1777, Charles-Joseph Panckoucke complète l’Encyclopédie avec de nouveaux volumes. À la différence de l'Encyclopédie, cette Encyclopédie méthodique propose un ensemble de connaissances réparties en 27 disciplines, chacune faisant l'objet d'un dictionnaire spécialisé.
Le dictionnaire de médecine paru de 1787 à 1830 comprend 13 tomes et contient, entre autre, la médecine vétérinaire où il est question d’art vétérinaire, de pathologie, de chirurgie, d’hygiène, de matériel médical …

De nouveaux noms apparaissent Brieude (Météorisation), Chabert (Anthrax et charbon, rédigé avec Huzard), Groonier (Médecine vétérinaire), Huzard (Anatomie comparée), Maquart (Le mulet)… mais cela est une autre histoire.

Pour aller plus loin :

La série "Claude Bourgelat, pionnier de la médecine vétérinaire" :
Claude Bourgelat (1712-1779) : aux sources de la médecine vétérinaire
Lyon et Maisons-Aflort : les deux premières écoles vétérinaires du monde
L'hippiatrie : de l'Antiquité à Bourgelat

Chronologie de l’Encyclopédie
Édition Numérique Collaborative et CRitique de l’Encyclopédie (ENCCRE) ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot, D'Alembert et Jaucourt (1751-1772)
Oser l’Encyclopédie : un combat des Lumières

 

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