Revues savantes du Finistère
publications disponibles de 1873 à 1928, voir la table générale des bulletins 1873-1972
voir la notice du CTHS voir le site de la Société
Fondée à Vannes, en 1843, et réorganisée à Quimper, en 1845, la Société archéologique du Finistère fut dissoute en 1859, en même temps que l’Association bretonne. Elle se réunit de nouveau en 1873 et a publié régulièrement, depuis cette époque, un Bulletin mensuel.
publications disponibles de 1901 à 1924
La Commission diocésaine d'architecture et d'archéologie du diocèse de Quimper et de Léon a été créée par ordonnance de l'évêque de Quimper du 5 novembre 1900 : cette Commission a entrepris la publication d'un Bulletin, dont le premier volume a paru en 1901. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)
publications disponibles de 1835 à 1851
Cette société, fondée le 18 mars 1832 sous le titre d’Académie de Brest, a changé sa dénomination le 15 février 1834. Elle a fait paraître, de 1835 à 1851, l’Annuaire du Finistère, et a publié un seul volume d’Annales en 1846.
publications disponibles de 1858 à 1913, voir la table des publications : 1858-1910
La Société académique de Brest fut fondée le 25 mai 1858, grâce à l’initiative de M. Levot, et se trouva définitivement constituée par un arrêté préfectoral du 22 juin 1858. Elle publie un Bulletin.
publications disponibles de 1879 à 1890
Cette société, fondée le 19 décembre 1878, a publié régulièrement depuis cette époque un Bulletin qui forme chaque année un volume.
publication disponible de 1923 à 1928
Cette société, fondée en 1919, a pour but la découverte, l'étude et la conservation des objets préhistoriques de la Basse-Bretagne (Lasteyrie, Bibliographie générale des travaux historiques et archéologiques, période 1910-1940, tome 2, p.102).
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine