Jules Massenet (1842-1912)
Cette sélection rassemble les documents liés à Jules Massenet présents dans Gallica : partitions manuscrites, lettres autographes, iconographie autour de ses œuvres.
À sa mort en 1912, Massenet légua à la bibliothèque de l'Opéra un ensemble de vingt-cinq manuscrits de ses œuvres lyriques. "Je songe à ces grands beaux volumes reliés de blanc parchemin que Massenet me montrait dans la précieuse vitrine de la rue de Vaugirard. Autographes sans prix, manuscrits merveilleusement tracés d’une écriture majestueuse et sûre, [...] suite de chefs-d’œuvre qui font partie de la richesse artistique de la France et ont ajouté des lauriers encore au front couronné de la patrie", déclara son ami l'écrivain Jules Claretie.
Sans être un épistolier de la valeur d'un Saint-Saëns ou d'un Berlioz, Massenet échangea cependant une volumineuse correspondance : plus de 1000 lettres autographes, écrites ou reçues par Massenet, sont visibles dans Gallica. On peut distinguer ces 180 lettres de Massenet aux éditeurs Jacques et Henri Heugel, ou cet ensemble de 218 lettres à caractère plus privé, adressées à sa femme Louise Massenet et à ses amis Paul, Armelle et Andrée Piltan.
À partir des années 1880, Massenet succéda à Charles Gounod comme tête d'affiche de la scène lyrique en France et fit représenter une trentaine d'opéras et d'opéras-comiques. Décorateurs et costumiers ont rivalisé d'imagination pour donner vie à ces œuvres sur scène, et Gallica conserve aujourd'hui la mémoire de ces créations, à la fois pour les œuvres les plus célèbres de Massenet (Manon, Werther, Thaïs...) et pour d'autres plus rares.