Femmes de lettres, accès par ordre alphabétique d'autrice : lettre G

Garsenda de Forcalquier, Madame de Genlis, Olympe de Gouges, Catherine Gore, Judith Gautier... Consultez et téléchargez gratuitement les oeuvres des femmes de lettres classées par ordre alphabétique d'autrice (lettre G).

Villageoise des Deux-Sèvres, Elise Moreau connait un succès précoce grâce à son talent poétique. Elle figure, aux côtés de Marie-Laure (Gronardty-Grouard) et Marie Carpantier (devenue plus tard Marie Pape-Carpantier), dans le fameux recueil Les Poètes du peuple au XIXe siècle d'Alphonse Viollet, qui donne de sa vie un récit champêtre et romantisé. 
Voir aussi le billet de blog Gallica Elise Moreau, Madame Gagne 

Poétesse et romancière de talent, la couturière aixoise Reine Garde a aussi participé à la fondation de l'Athénée Ouvrier, association pour l'éducation des ouvriers et des ouvrières. Elle a rencontré Lamartine en 1846, qui en livre une description empreinte de paternalisme dans la préface de Geneviève, histoire d'une servante.

- Anatole, par l'auteur de "Léonie de Montbreuse", Paris, Michel-Lévy frères, 1864.
Laure d'Estell, Paris, C. Pougens ; Henrichs, 1802, 3 volumes.
Léonie de Montbreuse, Paris, M. Lévy frères, 1864.
- Les Malheurs d'un amant heureux, ou Mémoires d'un jeune aide-de-camp de Napoléon Bonaparte, écrits par son valet de chambre, Paris, Boulland et Tardieu, 1823, 3 volumes.

- La Femme auteur, Paris, Maradan, 1802.
- Inès de Castro, Paris, Maradan, 1817.
- Mémoires inédits, Paris, Ladvocat, 1825, 10 volumes.
- Nouveaux contes moraux, Paris, Maradan, 1802, 3 volumes.

Voir aussi l'article Madame de Genlis, moteur pour les «femmes auteurs» de la chronique Fières de lettres.

Les cent nouvelles nouvelles, Paris, Vve Guillaume, 1732-1739
Habis, tragedie, Paris, P. Ribou, 1714.
Les Journées amusantes, Paris, G. Saugrain (Vve Guillaume, C. Le Clerc), 1722-1731.
Oeuvres mêlées, de madame de Gomez, contenant des tragédies & différens ouvrages en vers & en prose, Paris, G. Saugrain, 1724.

Voir aussi l'article Madame de Gomez, quand nécessité fait littérature de la chronique Fières de lettres

- Greu m'es a durar in Raynouard, Choix des poésies originales des troubadours, Paris, impr. de F. Didot, 1816-1821 tome IV.

- Le Couvent ou les vœux forcés, Paris, Duchesne, 1792.
- Les Droits de la femme, Paris, s. n., 1791.
- L'Entrée de Dumouriez à Bruxelles ou les Vivandiers, Paris Regnaud et Le Jay, 1793.
- L'Esclavage des noirs ou l'heureux naufrage, Paris, Duchesne, 1792.
- L'Esprit françois, ou Problème à résoudre sur le labyrinthe des divers complots, Paris, Duchesne, 1792.
- L'Homme généreux in Œuvres de Madame de Gouges, Paris, Cailleau, 1788.
- Le Mariage inattendu de Chérubin, Paris, Cailleau, 1788.

Elle a aussi beaucoup publié sous le pseudonyme de René d'Anjou, par exemple Vagues d’amour (Paris, Librairie des Romans choisis, 1918), ainsi que des feuilletons qui en 1909 mettent en scène la première super-héroïne volante de l'Histoire, Véga de Ortega, dite l'Oiselle, dont les aventures viennent d'être rééditées sous le titre de Véga la magicienne ; introduction et postface de Jean-Luc Houdu (Saumur : Banquises & comètes, 2022).

Egalité des hommes et des femmes. A la Reyne, 1622.
L'Ombre de la damoiselle de Gournay, Paris, J. Libert, 1626.
Le Proumenoir de Monsieur de Montaigne, Paris, Chez Abel l'Angelier, 1594.

Voir aussi l'article Marie de Gournay, la voie de la sagesse de la chronique Fières de lettres

Voir aussi :
- Doy, M-A,  « Ma vie, de Henry Gréville » in La Femme, 1er décembre 1899
- Julia, Alfred,  « Mme Henry Gréville » in La Gazette des femmes, 1 décembre 1877.

Issue d'une famille populaire normande, on en sait peu sur Marie-Laure, poétesse morte très jeune.

Les Eglantines, Paris, Coquebert, 1843
Marie-Laure, essais en prose et poésies, Paris, Labitte, 1844 (il s'agit de ses oeuvres complètes, publiées après sa mort par Théodore de Banville)

- Tenson de Lanfranc Cigala et de la dame Guillelma de Rosers in Raynouard, François-Just-Marie, Lexique roman, ou Dictionnaire de la langue des troubadours comparée avec les autres langues de l'Europe latine, Paris, chez Silvestre, 1838-1844, tome 1.

Ouvrière lingère, la Saint-Simonienne Marie-Reine Guindorf a fondé l'Apostolat des femmes en 1832 avec Jeanne-Désirée Véret. Dans ce journal, ces dernières signent uniquement de leurs prénoms, souvent augmentés d'un prénom choisi par elles en lien avec des figures chrétiennes (Marie, Jeanne) placé devant leur prénom de baptême, considérant que leurs noms de familles, qui sont ceux de leurs pères ou de leurs maris, ne leur appartiennent pas.

Couturière et journaliste, Jeanne-Désirée Véret, ou Désirée Gay (de son nom de femme mariée), participe à la fondation de l'Apostolat des femmes avec Marie-Reine Guindorf puis publie La Politique des Femmes avec Jeanne Deroin. Voir aussi la Sélection Gallica consacrée aux Personnalités féministes.

Lettre au roi, écrite sous l'impression des évènements 5 et 6 juin 1832 ; Suivi de Aux femmes privilégiées, Paris, 1832 (?)