Åkerblad, Young et les autres

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Dans la course au déchiffrement des hiéroglyphes à partir de la Pierre de Rosette, c’est au suédois David Åkerblad que revient d’avoir proposé en premier, dès 1802, l’équivalence entre les signes démotiques et grecs formant le nom du pharaon Ptolémée. Ce dernier transmet ses notes inachevées sur le démotique à l’anglais Thomas Young qui prend la relève et pousse jusqu’aux hiéroglyphes. Dès 1818, Young publie de manière anonyme dans l’Encyclopaedia Britannica, un premier tableau proposant des correspondances entre des mots grecs traduits en anglais et leur version en démotique ou hiéroglyphe dont près de la moitié s’avèrent encore valable.