Antonin Carême (1783-1833)

Découvrez l’œuvre du célèbre chef Antonin Carême (1783-1833), qui mit son talent au service du tsar de Russie Alexandre Ier, du Prince de Galles, de l'empereur d'Autriche François Ier, de Talleyrand, ou encore des Rothschild.

Antonin Carême, Le Pâtissier royal parisien ou Traité élémentaire et pratique de la pâtisserie ancienne et moderne, de l'entremets de sucre, des entrées froides et des socles ; suivi d'observations utiles aux progrès de cet art, d'une série de plus de 60 menus et d'une revue critique des grands bals de 1810 et 1811.
Paris : J.-G. Dentu, 1815
70 planches dessinées par l'auteur
Tome 1 et tome 2 

Nouvelle édition, Le Pâtissier national parisien, ou Traité élémentaire et pratique de la pâtisserie ancienne et moderne : suivi d’observations utiles au progrès de cet art. Paris : Garnier frères, 1879. 
Tome 1 et tome 2

Antonin Carême, Le Pâtissier pittoresque. Composé et dessiné par M. A. Carême, précédé d'un traité des cinq ordres d'architecture, selon Vignole, auquel on a joint des détails des ordres cariatides tirés de l'ouvrage de M. Durand : "Parallèle des monuments antiques et modernes".
Première édition. Paris : J.-G. Dentu, 1815
Quatrième édition. Paris : J. Renouard, 1842
125 planches dessinées par l'auteur

Antonin Carême, Projets d'architecture dédiés à Alexandre Ier, empereur de toutes les Russies.
Paris : l'auteur et Firmin Didot père et fils, 1821
6 planches

Antonin Carême, Projets d'architecture pour les embellissements de Paris.
Paris : l'auteur et Firmin Didot père et fils, 1821-1826
5 fascicules : 1, 2, 3, 4 et 5

Antonin Carême, Le Maître-d'hôtel français, ou Parallèle de la cuisine ancienne et moderne, considérée sous le rapport de l'ordonnance des menus selon les quatre saisons. Ouvrage contenant un traité des menus servis à Paris, à Saint-Pétersbourg, à Londres et à Vienne.
Paris : impr. de Firmin-Didot, 1822
Tome 1 et tome 2

Nouvelle édition, avec une notice par le marquis de Cussy : Paris : J. Renouard, 1842

Antonin Carême, Le Cuisinier parisien : ou l'art de la cuisine française au XIXe siècle. Traité élémentaire et pratique des entrées froides, des socles et de l'entremets de sucre, suivi d'observations utiles aux progrès de ces deux parties de la cuisine moderne. 
2e édition, revue, corrigée et augmentée
Ouvrage orné de 25 planches dessinées par l'auteur, et gravées au trait par MM. Normand fils, Hibon et Thierry.

Antonin Carême, L'Art de la cuisine française au XIXe siècle : traité élémentaire et pratique.
Paris : l'auteur, 1833
Tome 1 et tome 2 

Antonin Carême, Souvenirs écrits par lui-même (inédits), parus dans Les Classiques de la table, petite bibliothèque des écrits les plus distingués publiés à Paris sur la gastronomie et la vie élégante.
Paris : 1845

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La pâtisserie de Carême, rue de la Paix
La pâtisserie de Carême, rue de la Paix
Documents sur Antonin Carême

- La pâtisserie de Carême, rue de la Paix. Gravure, Les Classiques de la table, 1845.

- Fichier Bossu : fiche sur Marie-Antoine, dit Antonin Carême.

- "La mort de Carême", par Frédéric Fayot, 1833.

Articles
- "Il y a déjà quelques années que les artisans se sont proclamés artistes...", Mercure de France, 1810.
- "Science culinaire", Mercure de France, 1829.
- "Sciences de la table", Le Journal des débats politiques et littéraires, 31 janvier 1829.
- "Architectures de M. Carême", Le Journal des débats politiques et littéraires, 22 février 1829.
- "Littérature gastronomique", Nouveau journal de Paris, 2 mars 1829.

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Carême (1784-1833) est la grande figure de la haute cuisine française du XIXème siècle. Il fut le maître incontesté des buffets monumentaux et de grandes pièces montées aux décors savamment travaillés qui devaient exciter la gourmandise et être agréables à la vue. Sa passion pour l’architecture, qu’il cultiva en fréquentant assidûment le cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale, lui inspira toute une série de réalisations pittoresques : ruine de Babylone, pavillon chinois, ou Hermitage suédois. Dans toutes ses créations, il recherchait l’élégance et l’harmonie des proportions et des couleurs (pas plus de trois couleurs "tendres dans leurs nuances"). Dans ses livres, il fit preuve d’une grande pédagogie, n’hésitant pas à illustrer son propos de nombreux dessins réalisés par lui. Son dessein était que "les jeune gens qui seront studieux, trouveront dans mes dessins de grands moyens d’instructions, et pourront, en peu de temps, faire des progrès rapides". Comme le dira le marquis de Cussy, "il apprend à ceux qui ne savent pas, il perfectionne ceux qui savent déjà."

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